Famille suisse en otage en Grèce: on négocie toujours
Les cinq otages suisses retenus depuis mercredi matin sur un bateau au large du Péloponnèse, en compagnie de leur capitaine grec, sont bien une famille avec trois enfants mineurs. Les négociations se poursuivent.
Vers 15 h, heure locale, l’Erato, naviguait lentement en direction de la haute mer, au large d’Astros, une localité situé à une vingtaine de kilomètres à vol d’oiseau au Sud de Nauplie (Nafplio), son point de départ. Le voilier est surveillé par des navettes des garde-côte, avec à leur bord des hommes des forces spéciales et des hommes-grenouille. Un hélicoptère de la police escorte également le voilier.
Le contact est maintenu par radio et téléphone portable avec le capitaine de l’Erato, qui fonctionne comme intermédiaire. Tâche délicate, puisque le pirate ne parle pas grec, que son anglais est approximatif et qu’il semble passablement nerveux.
A l’ambassade de Suisse à Athènes, le consul Hans-Peter Jost indiquait en début d’après-midi que les autorités helvétiques «donnaient la priorité à la sécurité des otages» et invitait les Grecs à «s’abstenir de toute action susceptible de les mettre en danger». Le ministère grec de la Marine marchande a indiqué à Swissinfo que le but des négociateurs était de faire accoster l’Erato, afin d’en faire descendre le preneur d’otages.
Quant à la famille suisse, dont les autorités n’ont toujours pas fourni l’identité, elle avait déjà effectué l’an dernier une croisière à bord de ce même bateau, piloté par le même capitaine, qui en est le propriétaire.
Développement suivra
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