Fusion entre Algroup et Alcan: Bruxelles donne son feu vert
La Commission européenne a autorisé mardi la fusion entre le suisse Algroup et le canadien Alcan. Mais Bruxelles impose une condition: les deux partenaires devront appliquer les engagements pris pour éliminer les problèmes de concurrence.
La Commission européenne a autorisé mardi la fusion entre le suisse Algroup et le canadien Alcan. Mais Bruxelles impose une condition: les deux partenaires devront appliquer les engagements pris pour éliminer les problèmes de concurrence.
L’union des ces deux entreprises actives dans le domaine de l’aluminium pourrait poser des problèmes de concurrence sur trois marchés. Selon Bruxelles, il s’agit de ceux de l’alumine trihydratée (ATH), composant utilisé contre l’inflammabilité des matériaux, de la feuille lithographique et des récipients semi-rigides.
Pour résoudre ces problèmes, Alcan a notamment proposé de vendre l’usine d’ATH d’Algroup située à Martinswerk, en Allemagne, ainsi que les opérations lithographiques actuellement opérées par Algroup dans le laminoir Star à Bridgenorth, au Royaume-Uni.
L’Union européenne (UE) suit de près les problèmes de concurrence. La Commission européenne était prête à bloquer un projet de fusion entre Alcan et le groupe français Pechiney, estimant qu’il était «incompatible» avec les règles européennes de la concurrence. Ce projet de fusion était tombé à l’eau, le groupe français ayant annoncé son retrait.
swissinfo avec les agences
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