Groupe Ringier: résultats record en 1999
Ringier peut une nouvelle fois se montrer optimiste. En 1999, les résultats du plus grand groupe suisse de médias ont atteint des records. La progression a touché presque tous les secteurs d’activités.
Ringier peut une nouvelle fois se montrer optimiste. En 1999, les résultats du plus grand groupe suisse de médias ont atteint des records. La progression a touché presque tous les secteurs d’activités.
Les livres de comptes de 1999 montrent que le groupe a vu son chiffre d’affaires bondir de près de 6 pour cent, à 947 millions de francs. Le bénéfice net est, quant à lui, en progression de 43,8 pour cent, à 40,4 millions.
«Ces résultats sont à mettre en premier lieu sur le compte des activités du groupe en Suisse, où des améliorations ont été enregistrées dans pratiquement tous les secteurs», a expliqué mercredi le président du conseil d’administration de Ringier, Michael Ringier.
Le groupe a réalisé 555 millions de francs de chiffre d’affaires grâce à ses magazines et journaux en Suisse, en hausse de 5 pour cent. Comme l’année précédente, la «Schweizer Illustrierte» est arrivée en tête des tirages, avec 251.251 exemplaires, soit une nouvelle progression de 3000 unités. «L’Illustré», son pendant romand, se porte bien lui aussi: il a frôlé les 98.000 exemplaires, contre 93.704 en 1998.
Ringier se félicite par ailleurs du «très bon démarrage» de «Dimanche.ch», dont les ventes se sont situées entre 35.000 et 40.000 exemplaires. «Cela correspond complètement à nos attentes», souligne Michael Ringier.
Deux fleurons du groupe ont, en revanche, perdu des plumes. Le magazine économique «Cash» a été tiré à 70.311 exemplaires (1998: 72.191) et le quotidien «Blick» à 314.179 (317.150).
En Asie, Ringier a réalisé un chiffre d’affaires de 24,3 millions de francs, en hausse de 44,6 pour cent. La croissance a été moins marquée en Europe, où l’augmentation a atteint 7,8 pour cent à 117 millions. En raison de la situation politico-économique, les affaires ont été particulièrement difficiles en Roumanie et en Slovaquie.
Au titre des investissements, le groupe a dépensé 74,6 millions de francs, soit 73 pour cent de plus qu’en 1998. Les principaux investissements ont été consacrés à la reprise de deux journaux sportifs en Hongrie et Roumanie, ainsi qu’à la prise de participation de 50 pour cent dans la chaîne TV SAT1 Suisse.
Concernant l’avenir, Ringier estime que la télévision est un créneau intéressant. C’est dans ce domaine que le bond le plus important du chiffre d’affaires, modeste il est vrai, a été réalisé: 86 pour cent, à 17,1 millions de francs.
Le groupe veut, en outre, renforcer sa présence dans l’Internet. L’agrandissement des portails existants («Blick» ou «Webdo», par exemple) sont à l’ordre du jour. Michael Ringier a aussi des projets dans ce secteur en Asie.
Au niveau du personnel enfin, le groupe a diminué le nombre de ses collaborateurs en Suisse. Si 58 emplois ont été créés en Suisse romande, à la suite du lancement de «Dimanche.ch» et de l’extension d’«Edelweiss», 113 ont disparu au total. A l’étranger, le groupe a, en revanche, augmenté ses effectifs de 309 collaborateurs.
swissinfo avec les agences
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