L’UBS se restructure pour rationaliser sa gestion de fortune

Pour regagner la confiance ébranlée des investisseurs, suite aux résultats décevants enregistrés dans la gestion de fortune, l’UBS se réorganise. Désormais le groupe sera constitué de trois divisions: UBS Suisse, UBS Asset Management et UBS Warburg.

Pour regagner la confiance ébranlée des investisseurs, suite aux résultats décevants enregistrés dans la gestion de fortune, l’UBS se réorganise. Désormais le groupe sera constitué de trois divisions: UBS Suisse, UBS Asset Management et UBS Warburg.

Après les résultats décevants enregistrés dans la gestion de fortune, l’UBS se réorganise. Et c’est le chef du private banking qui fait les frais de cette restructuration. La direction de l’UBS a annoncé, vendredi, le départ de Rudi Bogni. En revanche, Marcel Ospel, que certaines rumeurs donnaient partant, sauve sa tête. Il reste aux commandes de l’UBS. Un nouveau venu, Georges Gagnebin, est placé à la tête de la gestion de fortune.

L’accent sera mis sur la souplesse afin de pouvoir s’adapter rapidement aux mutations du secteur des services financiers. En procédant à cette restructuration, l’objectif de l’UBS est de libérer le potentiel de croissance de son activité de gestion de fortune. Et pour regagner la confiance des investisseurs, la grande banque se divise en trois secteurs: UBS Suisse, UBS Asset Management et UBS Warburg.

La division UBS Suisse, dirigée par Stephan Haeringer, se compose de deux unités. Il s’agit des services aux privés et entreprises ainsi que le private banking en Suisse et dans les principaux centres financiers internationaux. UBS Suisse souhaite revaloriser l’activité bancaire basée en Suisse, précise le groupe. Elle profite d’une infrastructure intégrée, ouvrant notamment un énorme potentiel de distribution commune au service des clients étrangers «aisés».

UBS Warburg, conduite par Markus Granziol, conserve son organisation de banque d’affaires destinée à la clientèle internationale. Elle intègre les services d’investissement pour s’affirmer comme l’un des principaux acteurs mondial de la branche, avec notamment l’activité de prises de participation (UBS Capital). Les clients privés et les entreprises sont ainsi desservis par des canaux de distribution complémentaires (banque d’affaires et activités de placement).

Toutes les activités de fonds de placement sont par ailleurs rassemblées dans la division UBS Asset Management. Sous la direction de Peter Wuffli, ces opérations, jusque-là subordonnées au private banking, rejoignent la gestion institutionnelle.

L’UBS traverse une période délicate. Début février, des rumeurs faisaient état de négociations de rachat de l’UBS par Citigroup ou à HSBC. Son titre avait alors chuté sous les 400 francs en raison d’une mauvaise humeur des investisseurs.

SRI avec les agences