La ponctualité du trafic aérien doit être améliorée en Suisse

Civils, militaires, administration, compagnies, contrôle: les milieux de l’aviation, en Suisse, se sont mis autour d’une même table pour ébaucher des solutions au problème des retards dans le trafic aérien.

Civils, militaires, administration, compagnies, contrôle: les milieux de l’aviation, en Suisse, se sont mis autour d’une même table pour ébaucher des solutions au problème des retards dans le trafic aérien.

Si l’ensemble de l’Europe a connu des problèmes de retard dans le trafic aérien depuis la réorganisation des couloirs aériens au début de l’an passé, c’est la Suisse qui a enregistré les retards les plus fréquents et les plus importants. Une situation qui nuit à la compétitivité de l’aviation civile helvétique. Swissair a chiffré le coût de ces retards en 1999: 100 millions de francs.

Le volume de l’espace aérien a beau être modeste, la densité du trafic y est la plus élevée du continent. Et la solution des problèmes que connaît aujourd’hui l’aviation civile, en Europe et en Suisse, passe par une action concertée englobant tous les milieux intéressés ainsi que par une approche globale des problèmes, a expliqué mardi, à l’aéroport de Berne-Belp, le directeur de l’Office fédéral de l’aviation civile, André Auer.

Les milieux concernés paraissent l’avoir compris: aussi bien les forces aériennes, l’administration fédérale que les compagnies d’aviation, les aéroports et les contrôleurs aériens se sont rassemblés au sein d’un groupe de travail en vue de trouver des solutions aux problèmes du trafic aérien toujours plus dense.

Et les premiers résultats sont là: la ponctualité n’est certes pas encore parfaite, mais la Suisse est aujourd’hui dans la moyenne européenne. Pour aller plus loin, une action sur le plan continental est cependant nécessaire. Des efforts sont d’ailleurs entrepris dans ce sens.

Pierre-André Tschanz