Le président de la Confédération Adolf Ogi donne le coup d’envoi du 70ème Salon de l’Auto
Ouverture, jeudi, du Salon international de l'automobile de Genève, avec la traditionnelle visite du président de la Confédération. La grand-messe de la voiture devrait attirer près de 700 000 visiteurs.
Ouverture, jeudi, du Salon international de l’automobile de Genève, avec la traditionnelle visite du président de la Confédération. La grand-messe de la voiture devrait attirer près de 700 000 visiteurs. C’est donc une excellente affaire commerciale pour Genève.
A l’évidence, le Salon de Genève demeure la principale manifestation automobile au monde. Annuelle, elle attire, pour cette édition 2000, 900 marques, en provenance de 35 pays, représentés par 275 exposants sur quelque 100 000 mètres carrés. Réputé pour sa représentativité, le salon de Genève verra la présentation de 105 premières mondiales et européennes.
Une telle richesse d’information attire, bien sûr, une foule immense et, durant deux jours avant l’ouverture officielle, des milliers de journalistes du monde entier. Pour les organisateurs, c’est le moyen de mesurer l’importance réelle de la manifestation qu’ils mettent sur pied.
Ainsi, depuis quelques années, notamment depuis la chute du mur de Berlin, on constate une inflation du nombre des journalistes accrédités. Et bien que la direction du salon proclame haut et fort que seuls les vrais professionnels sont autorisés à pénétrer dans le saint des saints, force est de reconnaître que la foule qui se presse a l’air de tout, sauf de professionnels affairés à chercher des informations.
Entre les messieurs aux gros cigares, les dames élégantes avec leur petit chien, quelques journalistes en herbe, souvent encore en poussette d’ailleurs (mais, paraît-il, les vocations sont de plus en plus précoces), les journées spécialisées deviennent davantage le rendez-vous des bons clients des exposants et des petits malins qui obtiennent le privilège de visiter la manifestation hors la foule des grands jours.
Cela étant, le salon est une telle bonne affaire pour toute la région genevoise, qui fait le plein de ses hôtels et de ses restaurants, qui fait travailler toute l’économie, y compris celle, plus marginale, de la nuit, que cela mérite bien que l’on soit un peu coulant avec le règlement.
Eric Othenin-Girard
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