Nestlé reprend la première place à Metro

Avec 75 milliards de francs en 1999, le géant de l´agroalimentaire reprend sa place de numéro un au dernier hit-parade des chiffres d´affaires publié mercredi par la «HandelsZeitung».

Nestlé reprend la tête de ce «Top 2000» au groupe allemand de commerce de détail Metro, domicilié à Baar (ZG), qui dépasse à peine les 70 milliards. Le troisième rang reste au groupe métallurgique Glencore International, lui aussi basé à Baar, avec 52 milliards de chiffre d’affaires.

Les viennent-ensuite ont pour nom ABB, Novartis, Roche, Richemont, Migros et Adecco, alors que SairGroup est onzième, Coop douzième et Swisscom quatorzième. Les entreprises à dépasser le milliard de chiffre d’affaires sont au nombre de 114, soit quatre de plus que dans le classement de l’année précédente.

Et ces géants se portent plutôt bien, puisque plus des deux tiers des 1000 plus grosses entreprises helvétiques ont affiché en 1999 des hausses de résultats. Dix d’entre elles enregistrent un bénéfice de plus d’un milliard, alors que 21 seulement sont dans les chiffres rouges.

C’est dans le secteur des télécommunications que la croissance est la plus spectaculaire, devant le conseil en entreprise, la manutention, la logistique et l’informatique. Le nombre de postes de travail offerts par les 250 plus gros pourvoyeurs d’emploi du pays a augmenté de 2 pour cent en 1999 sur le marché domestique et de 4,4 pour cent dans les filiales étrangères des géants helvétiques.

Quant aux banques, qui font l’objet d’un classement à part, l’UBS reste le numéro un incontesté devant le groupe Credit Suisse, l’Union des Banques Raiffeisen, la Banque cantonale de Zurich et la Banque cantonale vaudoise. Si l’on excepte la déroute retentissante de la Banque cantonale genevoise, le secteur se porte comme un charme et affiche presque partout des sommes de bilan et des bénéfices en nette hausse.

Cette bonne santé des plus grandes entreprises tranche nettement avec un certain blues des patrons de PME. Selon une enquête publiée elle aussi mercredi, par la fiduciaire Hess Grant Thornton, les dirigeants de petites et moyennes entreprises suisses estiment que la reprise restera faible et sont nettement moins optimistes pour l’avenir que leurs collègues de l’Union européenne.

swissinfo avec les agences