Pascal Couchepin veut renforcer les investissements suisses en Inde

Accompagné de représentants de l’économie helvétique, le conseiller fédéral Pascal Couchepin est attendu mardi en Inde. Une visite de quatre jours. Pour tenter, entre autres, de régler les problèmes auxquels sont confrontés les entrepreneurs suisses.

Accompagné d’une douzaine de représentants de l’économie helvétique, le conseiller fédéral Pascal Couchepin est attendu mardi en Inde. Une visite de quatre jours. Pour tenter, entre autres, de régler les problèmes auxquels sont confrontés les entrepreneurs suisses.

Avec environ un milliard d’habitants, le marché indien n’est pas sans intérêt, même si l’on estime que seuls 150 à 200 millions d’Indiens ont un pouvoir d’achat assurant l’accès à des biens de consommation courants sous d’autres latitudes. Des chefs d’entreprises suisses l’ont perçu assez tôt, mais des règlements officiels draconiens et une bureaucratie lourde en ont découragé plus d’un.

Aujourd’hui cependant, le rythme de l’ouverture semble s’accélérer avec des privatisations prévues ou entamées dans des secteurs comme les assurances où les sociétés helvétiques guettent leur heure. Des participations plus directes que les licences ou la coopération industrielle sont désormais envisageables, tandis que certaines entreprises du tertiaire n’ont pas attendu pour profiter de la haute qualité qu’offre l’Inde notamment dans le secteur informatique.

La Suisse se situe déjà au quatrième rang des pays européens qui investissent directement en Inde, et les émissaires de l’industrie privée attendent des retombées positives de cette visite. Le marché demeure particulièrement prometteur pour les infrastructures comme les télécoms, les transports ou l’énergie, dans la perspective de la modernisation du pays.

Après avoir démontré sa capacité d’autosuffisance dans des secteurs vitaux, l’Inde entend prendre sa place sur le plan régional, voire mondial, et la Suisse peut y trouver son compte.

Claude Levenson