Présidence de la BNS: Bruno Gehrig est très bien parti
Le St-Gallois Bruno Gehrig est à deux doigts d´accéder à la présidence de la Banque nationale suisse (BNS). Vendredi, le Conseil de banque de la BNS a recommandé son élection au gouvernement.
Il est fort peu probable que le gouvernement fédéral ne suive pas la recommandation du Conseil de banque. Ce sera donc très certainement Bruno Gehrig qui succédera à l’actuel président de la BNS. Hans Meyer doit en effet partir à la retraite à la fin de l’année.
Bruno Gehrig est arrivé à la BNS en 1996. Il s’y est tout de suite fait remarquer en décidant de faire baisser les taux d’intérêts, une décision qui avait été saluée par la finance internationale.
Ce St-Gallois de 54 ans passe pour un homme ouvert à tous les courants de la pensée économique, principalement de l’anglo-saxonne, la plus avant-gardiste. Très bon communicateur et excellent vulgarisateur, il dirige l’institut d’émission, le département qui est devenu le domaine névralgique de la BNS.
Quant à l’actuel vice-président de la BNS, le Valaisan Jean-Pierre Roth, il n’aura donc pas réussi à se hisser à la plus haute marche de l’institution. Entré à la BNS en 1979, il a pourtant géré avec brio les dossiers de l’or nazi acheté par la BNS et des stocks d’or surnuméraire.
Mais, aux yeux des spécialistes, Jean-Pierre Roth passe pour un excellent gestionnaire tourné vers le patrimoine alors que Bruno Gehrig est vu comme un esprit brillant et visionnaire. Entre ces deux conceptions, le Conseil de banque aura donc choisi la seconde.
Ce même Conseil a encore proposé au gouvernement l’élection du bâlois Niklaus Blattner au directoire de la BNS, afin de remplacer le siège laissé vacant par Hans Meyer.
Olivier Pauchard
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