Saurer plonge dans les chiffres rouges
Le premier producteur mondial de machines textiles a plongé l'année dernière dans les chiffres rouges. Saurer encaisse pour 1999 une perte opérationnelle de 61,8 millions de francs, contre un bénéfice de 81,1 millions en 1998.
Le premier producteur mondial de machines textiles a plongé l’année dernière dans les chiffres rouges. Saurer encaisse pour 1999 une perte opérationnelle de 61,8 millions de francs, contre un bénéfice de 81,1 millions en 1998.
Le directeur de Saurer a donc préféré présenter jeudi à Zurich les résultats du premier trimestre, plutôt que de s’appesantir sur le bilan de 1999. Heinrich Fischer a ainsi précisé devant la presse que les entrées de commandes avaient augmenté de 43 pour cent pendant les trois premiers mois, à 453 millions de francs.
Le chiffre d’affaires a en conséquence progressé pendant cette période: plus 46 pour cent à 393 millions de francs (1999: 270). Le secteur textile a même connu une progression de 61 pour cent, à 256 millions de francs (1999: 159).
L’an dernier, les ventes ont en revanche connu une véritable descente aux enfers, a indiqué le chef des finances Ernst Kessler: elles ont reculé de près de 20 pour cent à 1,388 milliard de francs. Dans le secteur clé des machines textiles, le chiffre d’affaires a chuté, passant de 1,226 milliard à 919 millions.
Ernst Kessler a expliqué que le recul du bénéfice brut de 429 millions à 289 millions de francs était essentiellement dû à la pression sur les prix et aux volumes en baisse. Le gain de 85 millions en 1998 s’est en conséquence transformé en une perte de 72 millions en 1999.
De son côté, Heinrich Fischer a contrebalancé les très mauvais résultats de 1999 en rappelant les «excellentes» perspectives pour cette année. L’amélioration du marché qui se dessine, et ce également dans le secteur textile, est à l’origine de ce retournement.
Saurer veut par ailleurs renforcer sa position en tant que fournisseur intégral dans la production de fil. Bien que la broderie ne soit pas un secteur clé de l’entreprise, elle ne voit pour l’instant pas de raison de s’en séparer.
swissinfo avec les agences
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