La voix de la Suisse dans le monde depuis 1935
Les meilleures histoires
Restez en contact avec la Suisse

World Online: pour la Fondation Sandoz, le rêve tourne au cauchemar

Depuis l’introduction à la Bourse de la société néerlandaise World Online, la Fondation Sandoz essuie un véritable flot de mauvaises nouvelles. Cette semaine encore, 300 investisseurs mécontents ont obtenu la convocation de la société devant la justice.

Depuis l’introduction à la Bourse de la société néerlandaise World Online, la Fondation Sandoz essuie un véritable flot de mauvaises nouvelles. Cette semaine encore, 300 investisseurs mécontents ont obtenu la convocation de la société devant la justice.

L’introduction sur le marché le 17 mars du fournisseur d’accès à Internet World Online était la plus grosse réalisée à ce jour par une société de la Nouvelle Economie en Europe. Cette société, basée aux Pays-Bas, voulait lever 2,9 milliards d’euros.

La Fondation Sandoz, la deuxième plus riche fondation de Suisse, avec une fortune estimée à 10 milliards de francs (elle détient 4 pour cent de Novartis et la Banque Edouard Constant), propriétaire de World Online depuis 1998, se frottait les mains. Elle pensait tout simplement doubler sa fortune avec cette entrée à la Bourse d’Amsterdam.

Manque de chance. Non seulement l’action ne perce pas le mur du son lors de son introduction à 43 euros, mais les analystes financiers découvrent que la présidente de World Online, Nina Brink (photo), a vendu quelques mois avant l’arrivée en Bourse 10 millions de ses actions. Le message est clair: elle n’aurait pas vraiment confiance dans sa propre société.

Surnommée par la presse néerlandaise Nina Link (Nina la sournoise), la présidente a été contrainte de démissionner en avril. Mais rien n’y fait. World Online poursuit sa vertigineuse dégringolade. L’action se brade actuellement à 13 euros. Que vaudra-t-elle après la convocation devant le tribunal d’Amsterdam le 15 mai prochain?

Malgré tout, la Fondation de famille Sandoz, qui s’est engagée à garder ses actions au moins six mois après la mise sur le marché, affirme «rester confiante sur l’avenir de World Online».

Ian Hamel

Les plus appréciés

Les plus discutés

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !

Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision