
Landert Motoren délocalise sa production en République tchèque
(Keystone-ATS) Conséquence d’une concurrence toujours plus vive dans un environnement économique difficile en Europe, Landert Motoren va supprimer 100 sur 200 emplois à Bülach (ZH). L’entreprise veut relocaliser d’ici 2015 l’essentiel de sa production de portes automatiques et de moteurs électriques en République tchèque où 80 postes seront créés.
Le site d’assemblage de Neusäss, en Bavière, lequel compte 17 salariés, sera pour sa part fermé. Plusieurs médias alémaniques ont rapporté mercredi l’information sur la base d’un communiqué publié mardi par l’entreprise établie à Bülach.
Force du franc en cause
Les suppressions de postes interviendront par le biais des fluctuations naturelles de l’effectif, des mises en retraite anticipées, mais aussi essentiellement des licenciements. La direction de Landert Motoren travaille à l’élaboration d’un plan social et a engagé le processus de consultation avec les représentants du personnel.
Les 42 apprentis formés sur le site de Bülach pourront y poursuivre leur apprentissage et ceux qui terminent leur formation resteront employés par l’entreprise en mains familiales. Celle-ci explique sa réorientation en raison du climat de concurrence accru, notamment du fait de la vigueur du franc et de l’affaiblissement de la conjoncture sur ses principaux marchés européens.
Depuis 1924
L’augmentation de la productivité, le développement de nouveaux produits et la dynamisation des processus n’ont pas suffi à compenser ces difficultés. L’entreprise zurichoise exporte la plus grande partie de sa production.
Landert Motoren a été fondée en 1924. La société qui emploie près de 700 personnes dans douze pays a dégagé l’an passé un chiffre d’affaires de 119 millions de francs.