Le Pen cible le “terrorisme islamiste et le laxisme pénal”
(Keystone-ATS) Au lendemain de la fusillade à Paris, la candidate du Front national (FN) pour la présidentielle Marine Le Pen prône un “plan de bataille contre le terrorisme islamiste et le laxisme pénal”. Même combat pour le candidat de droite François Fillon.
“Cette guerre, nous ne pouvons pas la perdre. Or depuis dix ans, sous les gouvernements de droite comme de gauche, tout a été fait pour que nous la perdions”, a indiqué vendredi matin Marine Le Pen depuis son siège de campagne à Paris.
Elle a ajouté: “Il faut une présidence qui agisse et qui protège. Puisque le pays est en état de guerre, la réponse doit être globale et totale.”
La candidate du FN demande la restauration des frontières, l’expulsion immédiate des personnes étrangères fichées S, l’interdiction des organisations salafistes et la fermeture des mosquées islamistes.
Même rhétorique guerrière
Quelques minutes plus tard, le candidat des Républicains François Fillon a usé du même vocabulaire guerrier. Il a déclaré que le combat contre le “totalitarisme islamique” serait la priorité de son mandat s’il est élu président.
“Voilà plusieurs années que j’affirme que nous sommes confrontés à un totalitarisme islamique. Je n’ai cessé d’alerter le gouvernement et mes compatriotes sur l’ampleur et la profondeur de ce totalitarisme”, a-t-il dit, là aussi depuis son QG de campagne.
“Ma politique étrangère sera ciblée en priorité sur la destruction de l’Etat islamique”, a-t-il poursuivi. Et François Fillon de détailler ensuite l’ensemble des mesures sécuritaires et pénales de son programme contre l’islamisme radical en France.
“Nous sommes en guerre. Il n’y a aucune alternative, c’est eux ou nous”, a finalement conclu le candidat de la droite.
