Paléo, une édition sans fausse note
(Keystone-ATS) Le Paléo a vécu une 41e édition sans fausse note. En six jours, près de 230’000 spectateurs ont convergé vers le festival nyonnais pour acclamer Muse, Les Insus (ex-Téléphone) ou Iron Maiden. Louane, Ibrahim Maalouf et Michel Polnareff étaient attendus dimanche soir.
“C’était une merveilleuse édition. Cela peut devenir lassant d’entendre que tout se passe bien, mais pour nous, c’était du vrai bonheur”, a commenté dimanche Daniel Rossellat, patron du Paléo.
Grand soleil et petites averses ont alterné durant cette semaine de concerts. “Les nuages ont été bienveillants pour nous”, s’est amusé Daniel Rossellat, qui parle d’une semaine “sans fausse note”. “Je n’ai jamais entendu autant de compliments des spectateurs.”
Dans les annales
Le concert des Insus restera dans les annales du festival, selon le programmateur Jacques Monnier. Trois des ex-Téléphone ont repris la route pour une tournée géante dont la première date suisse était à Paléo.
Le groupe, emmené Jean-Louis Aubert et Louis Bertignac, a conservé une “énergie intacte”, 31 ans après leur passage à Paléo et 30 ans après la séparation de Téléphone. “On avait l’impression de voir des ados sur scène qui s’amusaient”, a relevé Jacques Monnier.
Public inhabituel
Autres moments forts: les Britanniques de Muse, dont les billets se sont arrachés, et le show d’Iron Maiden, qui a attiré un public de métalleux inhabituel à Nyon. La chanteuse française Jain, seule sur scène, constitue la révélation de cette 41e édition. Elle devrait revenir dans une ou deux années sur une scène plus grande.
Le Village du Monde a connu un “succès sans précédent”, des groupes “assez peu connus générant une affluence extraordinaire”, a constaté Daniel Rossellat. La thématique celtique de cette année rappelait les débuts folk du festival en 1976. L’an prochain, le festival se mettra à l’heure de l’Amérique centrale.
