Rémunération: cinq patrons suisses dans le top 20 international
(Keystone-ATS) Severin Schwan, patron de Roche, est le 11e chef le mieux rémunéré dans le monde. Quatre autres patrons suisses figurent dans le top 20 des rémunérations au niveau international. En tête de liste, le patron de Nike, Mark Parker, avec 45,8 millions de francs.
Le manager de Walt Disney, Robert Iger, arrive en 2e position avec un traitement de 39,2 millions de francs. Il est suivi par la cheffe d’IBM, Virgina Rometty qui a touché environ 31 millions, selon une étude publiée vendredi par l’entreprise de conseils HKP Group.
Les patrons des firmes cotées au Dow Jones touchent en moyenne 20,5 millions de francs, soit nettement plus que les dirigeants des entreprises cotées à l’indice des valeurs vedettes de la Bourse suisse SMI. La rémunération moyenne de ces derniers se monte à 7 millions.
En comparaison européenne, les traitements des patrons suisses sont par contre assez proches. Les dirigeants des firmes cotées à la Bourse allemande Dax touchent en moyenne 6 millions de francs, ceux de l’index européen Stoxx 7,2 millions.
Plus de transparence
Dans le détail, le patron du groupe pharmaceutique bâlois Roche, Severin Schwan, a touché 14,4 millions de francs, celui du groupe bancaire UBS, Sergio Ermotti, 13,4 millions (rang 13) et celui de Credit Suisse, Tidjane Thiam, 11,2 millions (rang 17).
Il est suivi par le dirigeant du groupe pharmaceutique bâlois Novartis, Joseph Jimenez, 10,9 millions (rang 18). Le patron de Nestlé, Paul Bulcke, a encaissé 9,6 millions (rang 20).
Les rémunérations des patrons suisses de cette liste sont différentes de celles qui proviennent des rapports annuels des différents groupes. La raison est que HKP calcule la valeur des parts variables, comme par exemple la distribution d’actions payées ultérieurement, selon une méthode utilisée internationalement.
Selon HKP, la transparence dans la publication des rémunérations a certes augmenté en Suisse. Toutefois, la comparaison entre entreprises suisses ou internationales n’est toujours possible que de manière limitée.