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Basket-ball : Fribourg Olympic orphelin de son entraîneur

A l'image de Peter Lisicky, les Fribourgeois ont désormais le dos au mur. Keystone Archive

Le club fribourgeois doit faire face à la démission de son coach Ken Scalabroni, engagé avec effet immédiat par une équipe allemande. Les temps sont durs du côté de la salle Ste-Croix.

Fribourg Olympic a un problème. Son entraîneur Ken Scalabroni n’a pas résisté à l’appel des sirènes germaniques. L’Américain a signé un contrat de deux ans et demi avec le club de Braunschweig, qui milite en première division allemande.

Le hic, c’est que l’accord débute cette semaine déjà et que Fribourg Olympic se retrouve sans entraîneur en chef. Son successeur n’a pas encore été désigné et l’intérim sera assuré par son désormais ex-adjoint, Christophe Zahno.

Ce départ constitue un épisode supplémentaire dans la lente descente du club de basket-ball le plus titré de Suisse. Après les années d’euphorie de 1997 à 1999 (trois titres de champion et deux victoires en Coupe de Suisse), Fribourg Olympic mange son pain noir.

Le public fribourgeois n’accepte plus les résultats décevants de son club. Les fans avaient fait preuve de patience la saison passée, car l’équipe était en pleine reconstruction et principalement composée de jeunes en devenir. Cette année, la situation est totalement différente.

Durant l’entre-saison, les dirigeants ont engagé deux internationaux et l’équipe semblait plus compétitive que lors du dernier championnat. Mais la formation fribourgeoise ne répond pas aux attentes. Elle pointe au cinquième rang, une place qui ne lui procure pas l’avantage de la salle lors des play-off.

Rares sont les joueurs suisses qui s’affirment et la valse des étrangers continue. Les choix du comité technique sont ardemment critiqués. Seul remède: retrouver le chemin de la victoire plus régulièrement.

Peut-être grâce à l’engagement d’un entraîneur qui saura remettre l’équipe sur les rails. Une décision à ne pas rater pour les dirigeants fribourgeois à qui on ne pardonnera pas une nouvelle erreur.

Lionel Carrard

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