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Souhaiteriez-vous savoir si vous êtes à risque de contracter une maladie et pour quelles raisons?

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Des traitements innovants à l'inégalité d'accès aux médicaments, je traite les sujets santé et garde un œil sur la "Health Valley" suisse. Je suis Suisso-turque, et ai de l'expérience en communication, journalisme et photo. Avant de rejoindre SWI swissinfo.ch, j'ai écrit sur la technologie et la santé pour Euronews. Mon travail a été publié à l'international, notamment chez Fayn Press, Mediapart, Le Temps et Times of Malta.

Les maladies sont aujourd’hui diagnostiquées plus tôt grâce à des appareils médicaux toujours plus performants et accessibles.

Mais les spécialistes avertissent que cette pratique peut conduire à un surdiagnostic ou au traitement d’une maladie qui n’aurait pas progressé au point de provoquer des symptômes.

À quel stade voudriez-vous savoir si vous êtes à risque de contracter une maladie? Avez-vous déjà rencontré des problèmes liés à un diagnostic?

Racontez-nous votre histoire et si vous souhaitez partager une expérience personnelle en toute confidentialité, écrivez-moi à l’adresse aylin.elci@swissinfo.ch

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Poser un diagnostic s’avère parfois contre-productif

Ce contenu a été publié sur La Suisse compte le plus grand nombre d’appareils d’IRM par personne en Europe. Mais des dépistages plus fréquents ne donnent pas forcément de meilleurs résultats.

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ricardohabegger68@gmail.com
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Estimada Aylin:

Le pido disculpas por escribirle con algo de demora; por motivos personales no había podido hacerlo antes.

Quisiera compartirle brevemente algunas experiencias personales con el sistema médico en Suiza, por si le resultan de utilidad para su trabajo.

Regresé a Suiza hace unos 17 años, después de vivir en Argentina, donde las dificultades laborales y la falta de garantías me llevaron a tomar la decisión de volver. A pesar de la situación económica que atravesábamos, logré que mis seis hijos completaran estudios profesionales, algo de lo que me siento muy orgulloso.

Desde mi regreso, intenté tratar una dolencia que arrastraba desde hacía tiempo, producto del estrés vivido. Durante los primeros cinco años cambié varias veces de médico de cabecera, pensando que quizás se trataba de un problema de diagnóstico. Todos coincidían en que debía hacerme una endoscopía, pero mi sistema digestivo estaba tan irritado que incluso sangraba, por lo que temía someterme a ese procedimiento.

Un día escuché a un gerontólogo mencionar que, según un médico suizo ya jubilado, en Suiza muchos profesionales son reacios a recetar medicamentos. Esa observación me hizo pensar, y decidí preguntar directamente a mi médico de cabecera por qué no me prescribía ningún tratamiento. Sorprendido, me respondió: “¿Qué medicamentos quiere?”. Le mencioné uno que había encontrado investigando por mi cuenta, y me lo recetó sin objeciones. Para mi asombro, después de cinco años de intentos, empecé a mejorar apenas dos horas después de tomarlo.

Casos similares me ocurrieron con otros problemas, como un eczema en el cuero cabelludo que finalmente pude curar gracias a un dermatólogo sudamericano, después de varios intentos infructuosos con especialistas suizos. Estas experiencias me hicieron reflexionar sobre ciertos aspectos de la práctica médica aquí, especialmente sobre la dificultad que enfrentan los profesionales extranjeros para ejercer plenamente sus competencias.

En mi familia hemos visto situaciones parecidas en otras áreas, por ejemplo en odontología. Una de mis hijas es odontóloga formada en Argentina, pero aquí solo puede trabajar como higienista dental, ya que los títulos sudamericanos no son reconocidos. En una ocasión, un odontólogo me realizó un tratamiento que terminó con una herramienta fracturada dentro del diente, situación que descubrimos un año después con otro profesional.

No pretendo generalizar ni desmerecer la formación suiza, pero creo que las trabas para validar títulos extranjeros empobrecen el sistema y limitan la diversidad de enfoques que podría enriquecerlo. Muchos profesionales cualificados de otros países terminan desempeñando trabajos por debajo de su nivel de formación, lo que considero una pérdida tanto para ellos como para la sociedad.

Espero que este testimonio pueda serle útil para su investigación o reportaje. Si considera que puede aportarle algo, quedo a su disposición por si desea comentarlo o intercambiar algunas palabras al respecto.

Le envío un cordial saludo,

Ricardo Habegger
ricardohabegger68@gmail.com

JARN
JARN
Le commentaire suivant a été traduit automatiquement du EN.

Les diagnostics ne valent que ce que valent les humains qui les conçoivent, les programment ou les mettent en œuvre. Dans un hôpital universitaire suisse, ma maladie rare a été complètement ignorée parce qu'on n'avait pas mis à jour les critères de diagnostic ou les groupes de tests.____ J'ai souffert pendant six ans avant de me faire soigner dans une autre ville, où l'hôpital utilisait des diagnostics actualisés. Là, ma toute première analyse de sang a immédiatement révélé la maladie.____Cette expérience m'a appris que le sous-diagnostic peut être tout aussi néfaste que le surdiagnostic. Les connaissances et les tests médicaux évoluent rapidement, et lorsque les institutions ne parviennent pas à suivre, les patients en paient le prix. ____J'ai dépensé des milliers d'euros pour des tests inutiles. Qu'est-ce qui est le plus grave, savoir que l'on est atteint d'une maladie qui peut se manifester ou non, ou ne pas être diagnostiqué du tout parce que l'hôpital ne tient pas compte des critères de diagnostic ? La frontière est mince et ce sont les patients qui en pâtissent.

Diagnostics are only as good as the humans who design, program, or implement them. At a university hospital here in Switzerland, my rare disease was completely missed because they hadn’t updated their diagnostic criteria or testing panels.____I suffered for six years before seeking care in another city, where the hospital was using up-to-date diagnostics. There, my very first blood test immediately revealed the disease.____This experience taught me that under-diagnosis can be just as harmful as over-diagnosis. Medical knowledge and testing evolve quickly, and when institutions fail to keep up, patients pay the price. ____I spent many thousands on unnecessary testing. So which is worse, knowing you have a disease that may manifest or not, or not being diagnosed at all because ehe hospital does not keep current with diagnostic criteria? It's a fine line and it's the patients who suffer.

Aylin Elçi
Aylin Elçi SWI SWISSINFO.CH
Le commentaire suivant a été traduit automatiquement du EN.
@JARN

La frontière est mince, en effet. Merci de nous avoir fait partager votre expérience !

A fine line indeed. Thanks for sharing your experience!

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