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Les scientifiques du CIO valident les tests de dépistage de l’EPO

Le président de la commission médicale du CIO, le prince Alexandre de Mérode (à gauche) et Patrick Schamasch, directeur de la commission médicale du CIO. Keystone

A Lausanne, la commission médicale du Comité international olympique (CIO) a validé mardi les tests de dépistage français et australien de l´EPO. Une validation juridique est encore nécessaire pour que ces tests soient opérationnels aux JO de Sydney.

Devenu tristement célèbre lors du Tour de France de 1998, l’EPO connaît sans doute ses dernières heures comme produit dopant. Les tests de détection français et australien de l’érithropoiëtine (EPO) exogène ont en effet été validés à l’unanimité par les experts scientifiques mandatés par la commission médicale du CIO.

Réunis depuis lundi à Lausanne, les six membres de la sous-commission «dopage et biochimie» ont examiné avec sept experts externes les informations fournies par les équipes de chercheurs français et australien. La méthode française élaborée par le laboratoire de Châtenay-Malabry analyse l’urine des sportifs. L’Institut australien des sports de Canberra, lui, a mis au point un test de dépistage à partir du sang des athlètes.

Le président de la commission médicale du CIO, le prince Alexandre de Mérode a précisé que les deux tests seraient utilisés de manière complémentaire. La méthode australienne, indirecte, doit faire office de dépistage, tandis que le test français, direct, fera office de confirmation. Les risques d’erreurs devraient ainsi être pratiquement réduits à néant.

Reste que pour être opérationnel aux jeux Olympiques de Sydney qui débutent le 2 septembre, ce double test de dépistage doit encore obtenir l’aval des services juridiques du CIO. Le feu vert définitif sera, quant à lui, donné par la commission exécutive de l’instance olympique lors d’une réunion prévue les 28 et 29 août.

Alexandre de Mérode a néanmoins tenu à préciser que le CIO entendait mener au moins 300 tests lors des JO de Sydney. Le président de la commission médicale du CIO a également avertit que n’importe quel athlète pourrait être contrôlé et à tout moment durant ces Jeux.

Frédéric Burnand

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