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“Très forte” présence du renseignement américain en Afghanistan

"J'aimerais (pouvoir) juste partir" d'Afghanistan, a dit le président américain Donald Trump à Fox News. "Le problème, c'est que ça semble être un laboratoire pour terroristes. Je l'appelle le Harvard pour terroristes", a-t-il ajouté (archives). KEYSTONE/AP POOL/JACQUELYN MARTIN sda-ats

(Keystone-ATS) Donald Trump a affirmé qu’il comptait garder une “très forte” présence du renseignement en Afghanistan après un retrait des troupes américaines. Sur le plan diplomatique, talibans et responsables afghans devraient se rencontrer dimanche au Qatar.

“J’aimerais (pouvoir) juste partir” d’Afghanistan, a dit le président américain à Fox News. “Le problème, c’est que ça semble être un laboratoire pour terroristes. Je l’appelle le Harvard pour terroristes”, a-t-il ajouté.

Même après un retrait des troupes américaines, “je garderais une très forte (présence) du renseignement là-bas (…). Nous allons laisser un renseignement très fort, bien plus (fort) que ce que vous imagineriez normalement, parce que c’est très important”, a-t-il poursuivi.

Les propos de M. Trump sont diffusés au moment où des discussions entre responsables afghans et des talibans ont été annoncées pour dimanche, pour tenter une nouvelle fois de parvenir à un règlement politique et mettre fin à la présence militaire américaine en Afghanistan.

Attaque kamikaze

Depuis samedi, des discussions de paix sont aussi de nouveau en cours à Doha entre les insurgés afghans et des représentants américains. Elles portent sur quatre points principaux: le retrait des troupes américaines, l’assurance que l’Afghanistan ne servira pas de refuge à des groupes insurgés voulant attaquer d’autres pays, un dialogue inter-afghan et un cessez-le-feu permanent.

Si les deux parties semblent s’accorder sur les deux premiers points, les insurgés freinent sur les deux suivants.

Lundi, six personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées, dont une cinquantaine d’écoliers, par l’explosion d’une voiture piégée conduite par un kamikaze, suivie de l’irruption d’hommes armés dans un bâtiment du centre de Kaboul, une attaque revendiquée par les talibans.

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