Des perspectives suisses en 10 langues

Arsenal mis K.O. par le Bayern

(Keystone-ATS) Arsenal et Arsène Wenger n’y arrivent toujours pas. Battus 5-1 à Munich par le Bayern, les Gunners sont promis à une… septième élimination de rang en huitième de finale de la Ligue des Champions.

A l’Allianz Arena, Granit Xhaka et ses coéquipiers ont craqué en l’espace de dix minutes en seconde période. Une tête de Lewandowski (53e) et un doublé de Thiago Alcantara (56e et 63e) ont offert le break aux Bavarois. Ils ont signé un K.O. parfait alors qu’ils n’étaient plus vraiment les maîtres du jeu. Après un début de match bien laborieux, sanctionné par l’ouverture du score de Robben à la 11e minute, les Londoniens avaient eu, en effet, le mérite de relever la tête.

A la demi-heure, Alexis Sanchez pouvait ainsi inscrire ce but à l’extérieur qui aurait pu tant compter en transformant presque en… trois temps un penalty provoqué de manière bien stupide par Lewandowski. Sur une volée du gauche de Xhaka et sur une percée d’Ozil, les Londoniens ne furent en outre pas loin de prendre l’avantage avant la pause.

Un “back four” bien trop faible

A la reprise, la sortie sur blessure de Koscielny a sans doute altéré l’équilibre défensif. Mais l’absence du capitaine ne doit pas occulter un constat sans appel: le “back four” d’Arsène Wenger n’est plus taillé depuis bien longtemps pour la Ligue des Champions. La responsabilité du manager alsacien dans ce nouvel échec est très grande. Ses latéraux et ses défenseurs centraux ont coulé à Munich face à un adversaire qui pourtant marche à l’ordinaire depuis des semaines. On n’ose imaginer à quelle sauce les Gunners auraient été mangés s’ils avaient affronté le PSG de Julian Draxler et d’Angel Di Maria. Comment peut-on nourrir l’ambition de gagner la Ligue des Champions ou la Premier League avec une défense aussi perméable ? Même s’il est sans doute trop cruel de parler de l’année de trop au sujet d’Arsène Wenger, cette défaite de Munich finira par convaincre le “board” du club que le Français a fait son temps.

Absent des terrains depuis son carton rouge récolté contre Burnley le 22 janvier dernier, Granit Xhaka a retrouvé sa place de titulaire. Le Bâlois a parfaitement tenu son rôle en première période. Il fut précieux dans le registre défensif et aussi capable de se porter vers l’avant, il aura toutefois été boudé par la réussite. Sa volée magnifique fut trop cadrée. En seconde période, il a dévié malencontreusement la frappe de Thiago sur le 4-1.

La victoire du “Mister”

Cette large victoire, synonyme pratiquement de qualification, est aussi celle de Carlo Ancelotti. Le “Mister” n’a pas hésité à arrêter un choix fort. Il a relégué à nouveau sur le banc Thomas Müller pour donner les clés du jeu à Thiago Alcantara. Auteur d’un doublé, le Catalan a rendu au centuple la confiance qui lui a été accordée. Il reste désormais à Carlo Ancelotti à gérer la susceptibilité de Thomas Müller, qui n’a pas oublié de lui rappeler qu’il demeurait un joueur de classe. Introduit à la 86e minute, le Champion du monde s’est chargé de sceller le score avec le 5-1 qui classe définitivement l’affaire…

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision