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Au moins trois parlementaires visent la présidence du groupe UDC

Thomas Aeschi est l'un des candidats sur les rangs pour reprendre la présidence du groupe parlementaire UDC (archives). KEYSTONE/PETER KLAUNZER sda-ats

(Keystone-ATS) Au moins trois candidats se sont annoncés pour reprendre la présidence du groupe parlementaire UDC. Le conseiller national zougois Thomas Aeschi, le zurichois Alfred Heer et le bernois Werner Salzmann sont sur les rangs pour succéder à Adrian Amstutz.

Thomas Aeschi a montré son intérêt, a indiqué à l’ats le secrétaire général de l’UDC Gabriel Lüchinger, mardi, au dernier jour du délai fixé par le parti. Le conseiller national zurichois Alfred Heer s’est annoncé en début de soirée.

L’UDC du canton de Berne a annoncé quant à elle avoir déposé la candidature de Werner Salzmann. La section cantonale se dit convaincue que le conseiller national a les qualités et l’expérience requises pour une telle fonction.

Le successeur du bernois Adrian Amstutz sera désigné le 17 novembre. Avec ce changement, l’UDC entend organiser à temps la relève en vue des élections fédérales de 2019. Les défis que le prochain chef de groupe aura à relever restent la question européenne, la lutte contre les abus dans l’asile, la maîtrise de l’immigration et la baisse des impôts et des régulations pour les entreprises.

Candidats opposés

Thomas Aeschi incarne la nouvelle génération de l’UDC. Cet économiste de 38 ans, sorti des hautes écoles de St-Gall et de Harvard, siège au Conseil national depuis 2011. Il était candidat à la succession d’Eveline Widmer-Schlumpf au Conseil fédéral en décembre 2015 face à Guy Parmelin.

Alfred Heer, entrepreneur de 56 ans, se situe dans la ligne du parti. Il a présidé la puissante section cantonale zurichoise de l’UDC de 2009 à 2016. Au National, il préside la commission de gestion. M. Heer dirige en outre la Délégation parlementaire suisse au Conseil de l’Europe.

Quant à Werner Salzmann, 55 ans, il est président de l’UDC du canton de Berne. Ingénieur agronome de formation, il est entré au Conseil national en 2015. Il s’est fait un nom comme défenseur des sociétés de tir.

Adrian Amstutz, qui a annoncé son départ il y a deux semaines, est à la tête du groupe parlementaire depuis 2012. Il restera membre du bureau de la direction de l’UDC. Le Bernois a déjà indiqué qu’il quittera le Conseil national à la fin de la législature et n’envisage pas de se porter candidat au Conseil des Etats.

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