Bénéfice en hausse en 2014 pour LVMH, le numéro 1 du luxe
(Keystone-ATS) Le numéro un mondial du luxe LVMH a enregistré des ventes record de 30,6 milliards d’euros pour l’année 2014, en hausse de 6%. Son bénéfice net a bondi à 5,65 milliards d’euros grâce à la plus-value de l’opération Hermès.
Mais retraité de cette plus-value d’environ 2,8 milliards d’euros réalisée fin 2014 lors de la distribution des titres Hermès aux actionnaires de LVMH, le bénéfice net recule sous les 3 milliards d’euros, loin des 3,4 milliards de 2013 et des attentes des analystes.
Le résultat opérationnel courant de LVMH (Louis Vuitton, Céline, Givenchy, Moët & Chandon, Guerlain, Sephora…) baisse pour sa part de 5% à 5,7 milliards d’euros. En 2014, le leader mondial du luxe a vu sa marge baisser de deux points à 19%.
L’année “2014 a été un bon millésime pour LVMH”, a estimé le PDG du groupe, Bernard Arnault, en évoquant “un record en terme de résultat net” (Hermès inclus) et “un record en terme de ventes”, malgré “l’instabilité économique et monétaire”. LVMH se dit confiant pour 2015 et entend “renforcer son avance”.
Sur l’année, les ventes de la Mode et maroquinerie, principale division du groupe, sont en hausse de 10% à 10,8 milliards d’euros (+3% organique).
Deuxième pilier de LVMH, la Distribution sélective, tirée par “la forte progression” des chaînes de parfumeries Sephora, a vu son chiffre d’affaires augmenter de 7% (+8 organique) à 9,53 milliards d’euros. Cette division affiche la meilleure dynamique au sein du groupe.
Marques horlogères
En Suisse, le géant français contrôle les marques horlogères TAG Heuer, à La Chaux-de-Fonds, Zenith, au Locle (NE), Hublot, à Nyon (VD) et le joaillier Bulgari, entreprise italienne mais dont le pôle horloger est basé à Neuchâtel.
