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Céline Amaudruz insultée sur Facebook: le harceleur démissionnera

(Keystone-ATS) La conseillère nationale Céline Amaudruz (UDC/GE) a déposé des plaintes pénales à Genève et à Neuchâtel après avoir été la cible d’attaques sur Facebook. Le harceleur dit regretter ses “sottes interventions” et annonce qu’il démissionne de la vice-présidence des Jeunes libéraux-radicaux neuchâtelois.

L’affaire a été révélée mardi par le conseiller national genevois UDC Yves Nidegger. Selon lui, Mme Amaudruz a été harcelée pendant des mois sur Facebook par un individu caché derrière un pseudonyme, qui la traitait de “chienne idiote” ou “d’escort-girl qui attache les enfants et exploite les animaux”. Un jugement est attendu “prochainement”.

M. Nidegger a indiqué dans un communiqué que l’auteur de ces écrits est un vice-président des Jeunes libéraux-radicaux neuchâtelois (JLRN). Il aurait agi de concert avec un autre membre du parti pour poster sur Internet des propos visant à blesser Mme Amaudruz et inciter d’autres internautes à se joindre aux attaques.

Démission

Le jeune harceleur admet que les attaques contre la conseillère nationale sont “inacceptables”. Dans un courriel, il affirme regretter ce comportement et indique avoir envoyé une lettre d’excuses “même si cela ne répare rien”. Le jeune homme souligne aussi qu’il n’était pas membre du PLR au moment des faits et qu’il a agi à titre absolument personnel.

Dans son courrier, il annonce avoir choisi de démissionner de la vice-présidence des JLRN. Contacté par l’ats, le président des JLRN Sven Romanens a confirmé être au courant de sa décision.

Le secrétaire général du Parti libéral-radical neuchâtelois (PLRN) Thibault Steimer indique que le jeune politicien mis en cause, aujourd’hui âgé de 17 ans, a commis ce faux-pas alors qu’il était âgé d’une quinzaine d’années. “Il s’agit d’une erreur de jeunesse, mais qui ne restera pas sans conséquence sur son engagement politique”, a indiqué Sven Romanens.

En revanche, le parti cantonal réserve sa décision quant à une éventuelle exclusion du parti. “Nous attendons la fin de la procédure pénale pour voir si une telle décision se justifie”, a-t-il précisé.

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