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Cinq Norvégiens intègrent la troisième école de recrues suisse

(Keystone-ATS) Environ 8300 recrues, dont 63 femmes, ont commencé lundi leur service sous les drapeaux. Cinq Norvégiens ont aussi rejoint les rangs de cette troisième école de recrues de l’année.

Il s’agit d’un sous-officier et de quatre recrues, a fait savoir lundi dans un communiqué le Département fédéral de la défense (DDPS). Ils effectueront leur service à l’école de chars 22 à Thoune (BE). “Par le passé, il est arrivé plusieurs fois que des militaires norvégiens utilisent les simulateurs des troupes blindées”, précise le DDPS.

Ce transfert de savoir-faire est basé sur une convention bilatérale qui concerne les exercices, l’instruction et l’entraînement militaires. Le DDPS explique que la Norvège “souhaite maintenant apprendre comment la Suisse instruit et entraîne ses militaires sur un système aussi complexe qu’un char de combat en un temps très court”. Un accord technique portant sur l’instruction d’un équipage de char norvégien a été signé en septembre.

Recrues indésirables

Sur les 8300 recrues de cette école d’hiver, 1400 accomplissent leur service d’une traite (service long), précise le DDPS. Il souligne par ailleurs vouloir empêcher “que des personnes présentant un risque potentiel pour elles-mêmes ou pour leur entourage” puissent accomplir leur service. Ainsi, 26 interdictions de convocation ont été prononcées avant le début de cette école de recrues d’hiver.

Elles font suite à des incidents survenus après la procédure de recrutement. Interrogé par l’ats, le chef de l’information de la Défense Christoph Brunner a précisé que ces interdictions étaient basées sur des documents de la police, des jugements de tribunaux ou des enquêtes en cours, sans pouvoir en dire davantage.

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