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Coupe de Suisse: Sion – Bâle, le remake de 2015

(Keystone-ATS) Le FC Sion tient sa quatorzième finale! Le 25 mai prochain à Genève, les Sédunois défieront le FC Bâle pour entretenir cette légende extraordinaire qui les lie à la Coupe de Suisse.

A Tourbillon, le FC Sion s’est qualifié à la faveur de son succès aux tirs au but face au FC Lucerne. Le score était toujours de 0-0 avant qu’Anton Mitryushkin n’entre en scène. Le portier russe a été le héros de cette séance. Il a tout d’abord stoppé l’envoi de Neumayr pour permettre aux siens de rester en vie après l’échec de Salatic, le deuxième tireur sédunois. Il a, en enfin, réussi un dernier arrêt sur la frappe du septième tireur lucernois, Nicolas Haas. Le billet pour Genève est composté. Mais le plus dur reste à faire pour le FC Sion. Gagner le 25 mai pour préserver cette invincibilité irréelle dans les finales.

Suivie par 11’300 spectateurs, cette demi-finale ne laissera pas un souvenir impérissable. Entre une équipe pétrie de bonnes intentions mais si inefficace dans les trente derniers mètres et une autre qui a refusé de jouer, le spectacle n’a pas volé haut. Les Sédunois ont un mois et demi devant eux pour monter en régime afin d’avoir une vraie chance de battre à nouveau le FC Bâle.

Malgré une domination sans partage, le FC Sion regagnait les vestiaires à la pause sans s’être ménagé une seule occasion! Même si la tâche proposée face à un adversaire qui avait abandonné toute ambition au niveau de la jouerie n’était pas simple, cette première période traduisait bien une vérité: depuis la reprise, le FC Sion est très loin d’être flamboyant dans le jeu malgré un trio d’attaque formée d’Akolo, Konaté et Carlitos si séduisant sur le papier.

Avec un dispositif en 3-5-2 qui donnait les clés de la défense au Portugais Ricardo Costa, le FC Lucerne était venu à Tourbillon avant tout pour subir et miser sur une rupture pour réussir le hold-up parfait. A la reprise, le scénario était identique avec cette domination toujours aussi stérile des Sédunois.

La tactique de Markus Babbel, même réprouvée par la morale, n’était pas loin d’être gagnante. Elle devait, dans un premier lieu, permettre aux Lucernois d’obtenir les prolongations.

Avant de les entamer, Christian Constantin est descendu sur la pelouse pour, apparemment, prendre en main les affaires. Il soufflait à l’oreille de son coach que le temps était sans doute venu d’apporter du sang neuf.

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