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Coupe des Confédérations: une première pour l’Allemagne

(Keystone-ATS) L’Allemagne, championne du monde en titre, a remporté pour la première fois la Coupe des Confédérations.

La Mannschaft s’est imposée 1-0 contre le Chili en finale à Saint-Pétersbourg.

Les champions du monde succèdent au palmarès au Brésil, triple tenant du titre, et espèrent désormais rompre la malédiction qui a vu les vainqueurs des neuf éditions précédentes tous échouer à remporter le Mondial dans la foulée.

Or c’est justement pour faire le doublé 2014/2018 que Joachim Löw avait choisi d’éviter à ses titulaires de disputer trois tournois en trois ans. Il n’avait du coup convoqué que trois champions du monde (Mustafi, Ginter et Draxler) au sein du groupe le plus jeune du plateau russe, seulement 24 ans et 4 mois en moyenne.

Les Chiliens ont perdu le match sur une énorme erreur: l’ancien Bâlois Marcelo Diaz se faisait subtiliser le ballon devant sa surface par Werner qui n’avait plus qu’à servir Stindl, poussant le ballon dans la cage vide pour ouvrir le score (20e). Stindl rejoignait ainsi ses coéquipiers Werner et Goretzka en tête du classement des buteurs (3 réalisations chacun).

Pourtant, les Allemands ont souffert. Des joueurs qui s’étaient comportés en valeurs sûres au fil du tournoi, notamment les paires de latéraux Kimmich-Hector et de récupérateurs Rudy-Goretzka, ont subi la pression du Chili et notoirement de Vidal, combattant omniprésent au volume impressionnant.

La Mannschaft a manqué de précision au moment de conclure ses contre-attaques, comme ces tentatives excentrées de Goretzka (36e, 45e) ou ce raid de Draxler dont la frappe était déviée en corner (55e).

Contre-attaques, car comme lors de la première confrontation, en phase de groupes le 22 juin à Kazan (1-1), le Chili a dominé les débats, notamment en première période (63% de possession!), campant souvent dans la moitié allemande et multipliant les centres et les frappes au but.

Mais il manquait cruellement de réalisme: ses tentatives s’avéraient rarement cadrées ou dangereuses, à l’image du tir au-dessus de la barre de Vidal, qui de rage martelait le sol (76e), ou de celui de Sagal sur un centre en retrait (84e).

Ses seules occasions vraiment nettes furent une infiltration balle au pied d’Aranguiz, taclé in extremis par Rüdiger (5e), ou ce coup franc de Sanchez sur lequel Ter Stegen se couchait bien (94e). Le gardien allemand était d’ailleurs élu homme du match.

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