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Décès d’un touriste sur Uluru, le plus célèbre rocher d’Australie

Les aborigènes Anangu, qui vénèrent Uluru depuis des dizaines de milliers d'années, s'opposent totalement à son ascension et celle-ci sera interdite à partir d'octobre 2019 (archives). KEYSTONE/AP/GREG SARAY sda-ats

(Keystone-ATS) Un touriste japonais est mort en tentant d’escalader Uluru, célèbre formation rocheuse au coeur du désert australien qui a coûté la vie à de nombreux visiteurs, a annoncé la police mercredi. Alertés mardi, les secours n’ont pu que constater le décès du septuagénaire.

“Nous pensons que cette personne est un ressortissant japonais. A ce stade, nous pensons qu’il n’y a rien de suspect”, a déclaré à la presse le commissaire Shaun Gill de la police du Territoire du Nord.

Au moins 35 personnes sont mortes sur le monolithe aux teintes rouges de 348 mètres de haut depuis son ouverture aux touristes dans les années 1950. De nombreuses autres ont été blessées.

Beaucoup de visiteurs considèrent que l’escalade d’Uluru, également appelé Ayers Rock, fait partie des choses qu’il faut absolument faire quand on visite l’Australie. Mais les aborigènes Anangu, qui vénèrent le lieu depuis des dizaines de milliers d’années, s’opposent totalement à son ascension et celle-ci sera interdite à partir d’octobre 2019.

Environ 300’000 personnes s’y rendent chaque année. Il n’existe pas de statistiques sur le nombre de touristes qui font effectivement l’escalade mais leur nombre aurait diminué.

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