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De moins en moins d’antibiotiques chez les animaux de rente

Les paysans recourent de moins en moins aux antibiotiques pour soigner leurs animaux malades. KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT sda-ats

(Keystone-ATS) Au cours des dix dernières années, l’agriculture suisse a réduit de plus de moitié l’usage d’antibiotiques pour les animaux de rente. Mais elle n’entend pas en rester là.

Dès le 1er janvier 2019, le secteur agricole va recenser tout usage d’antibiotiques dans une banque de données à partir du 1er janvier 2019. L’Union suisse des paysans rappelle ces différents éléments quelques jours avant l’ouverture de la semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques chez les animaux, mais aussi chez les humains. Elle se tiendra dès lundi et jusqu’au 18 novembre.

Sur le terrain, Pamela Stähli, vétérinaire au Val-de-Ruz (NE) donne par exemple des conseils pratiques pour limiter l’usage des antibiotiques. De son côté, Catherine Meister Schwager, agricultrice à Corcelles-le-Jorat (VD) recourt à l’homéopathie, car elle a remarqué que ses vaches réagissaient de moins en moins bien aux traitements traditionnels.

Ainsi, de nombreux projets spécifiques aux différents animaux de rente sont déjà en cours. Ils ont tous en commun des mesures d’hygiène strictes pour prévenir les risques d’épidémie, avant tout chez les jeunes animaux vulnérables vivant en groupe.

Volaille préservée

À elle seule, cette méthode a permis que plus de 90 % des effectifs de volaille suisse n’entrent jamais en contact avec des antibiotiques.

L’amélioration des capacités naturelles de résistance aux maladies rend elle aussi superflu l’usage d’antibiotiques. Dans le cas du bétail laitier, la sélection représente un levier pour accroître ces capacités. Les éleveurs bovins suisses ont décidé de suivre cette piste.

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