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Deux défenses à l’heure

(Keystone-ATS) Dans un match “d’hommes”, Fribourg a fini par dominer Lausanne 2-1 tab. Du hockey de séries avec peu d’espaces et de l’intensité.

On ne va pas dire que Fribourg et Lausanne s’imaginent déjà en play-off, mais ce que l’on peut dire c’est que les systèmes défensifs sont au point. Ce qui est plutôt réjouissant lorsque l’on possède des offensives capables de prendre feu compte tenu des forces en présence.

Mais ces forces ont été muselées par des défenses en béton, des gardiens attentifs et des montants généreux. Lausanne a attrapé par deux fois la cage de Berra, tandis que Fribourg a fait tinter une fois le métal de Boltshauser.

“Malgré les pénalités qu’on a prises au début du match, on a bien réagi, estime le défenseur vaudois, Aurélien Marti. Ca nous a remis un peu dans le match, même si on a encaissé un but. Et lors des deux derniers tiers, je pense qu’on a dominé le match. Ils ont travaillé fort, mais se sont créé des petites occasions.”

Parmi les pénalités du début de match côté lausannois, il y a celle de 5 minutes à Mark Barberio après moins de deux minutes de jeu pour un balayage que le Québécois ne conteste absolument pas: “C’était de la frustration, je n’aurais pas dû faire ça.” Le capitaine des Lions sait qu’il va regarder les deux prochains matches des tribunes puisqu’il a écopé de sa troisième méconduite cette année.

Auteur d’un contact sur l’attaquant fribourgeois Viktor Stalberg, Aurélien Marti était navré des conséquences de son geste. “Viktor en plus je le connais, regrette le Vaudois. Ce n’était bien évidemment pas mon but de le blesser parce que je ne suis pas un joueur méchant. Je vais pour le puck et je me protège pour prendre le check mais je sais aussi qu’il aime bien tenter de toucher le puck pour des fois pouvoir partir plus vite en contre. J’espère qu’il va pouvoir revenir au jeu rapidement.”

Pour l’entraîneur fribourgeois Christian Dubé, il n’y avait pas de quoi sauter au plafond avec les deux points, mais tout de même de sérieux motifs de satisfaction. “Lausanne c’est une belle machine de hockey, on le sait, explique le coach canadien. Ce n’était pas notre meilleur match, mais on a fait preuve d’une bonne attitude avec de l’agressivité. Ceci dit, cela aurait pu tourner d’un côté ou de l’autre.” A une dizaine de jours de la fin de saison une chose est sûre, les étaux se resserrent.

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