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Deux hommes soupçonnés de préparer une attaque arrêtés à Bruxelles

(Keystone-ATS) La police belge a arrêté deux individus soupçonnés de préparer des attaques terroristes à Bruxelles à l’occasion des fêtes du Nouvel An. Les policiers ont saisi des documents de propagande du groupe djihadiste Etat islamique, mais ni armes ni munitions.

La police a interpellé six personnes au total, dont quatre ont été remises en liberté.

Parmi les deux individus qu’elle a retenus, l’un est soupçonné de “menaces d’attentats, participation aux activités d’un groupe terroriste en qualité de dirigeant et recrutement en vue de commettre des infractions terroristes”, a annoncé le parquet fédéral de Belgique mardi dans un communiqué.

L’autre est soupçonné de “menaces d’attentats et participation aux activités d’un groupe terroriste”. “Nos investigations ont révélé une menace grave d’attaques de lieux symboliques à Bruxelles lors des célébrations de la Saint-Sylvestre”, précise le communiqué du parquet.

Six interpellations

Six interpellations ont été effectuées lors de perquisitions menées à Bruxelles et à Liège dimanche et lundi. Outre le matériel de propagande, les policiers ont saisi des vêtements militaires. Quatre des personnes interrogées par les services de sécurité ont été remises en liberté.

Le Premier ministre belge Charles Michel, “en contact permanent avec les services de sécurité”, ne devrait pas s’exprimer dans l’immédiat, a indiqué son cabinet à l’AFP, mais le gouvernement fédéral “suit la situation de très près”.

Pas de lien avec Paris

Ces perquisitions n’avaient pas de liens avec les attaques meurtrières perpétrées à Paris et à Saint-Denis le 13 novembre, a ajouté le parquet. Les enquêtes sur les attentats parisiens, qui ont fait 130 morts, ont mis en lumière les liens existant entre les auteurs de ces attaques et la Belgique.

Brahim Abdeslam, qui s’est fait exploser boulevard Voltaire, et Bilal Hadfi, auteur de l’un des attentats-suicide près du Stade de France, ont résidé en Belgique. Brahim Abdeslam et son frère Salah, toujours en fuite, ont habité à Molenbeek, quartier populaire de la capitale belge.

Fort soutien à Abdeslam

“On tient compte du fait que Salah Abdeslam pourrait être en Belgique parce que c’est une des possibilités”, a confié au quotidien belge Le Soir le ministre de l’Intérieur Jan Jambon, qui s’est par ailleurs montré surpris de l’ampleur du soutien dont il semble profiter pour “se cacher si longtemps”.

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