Des perspectives suisses en 10 langues

Dimanche 8 mars 2015

(Keystone-ATS) Les titres de la presse de dimanche sont:

“Le Matin Dimanche”/”SonntagsZeitung”:

L’emploi dans la fonction publique en Suisse révèle une tendance à la concentration. Selon des chiffres publiés par la base de données des cantons et des villes suisses (BADAC), le nombre de postes dans les communes a en moyenne diminué d’un quart en dix ans, alors que l’échelon cantonal s’est renforcé. Cette évolution s’explique, entre autres, “par une large reprise en main de prérogatives communales par les cantons, conformément aux attentes de la nouvelle péréquation financière et de la répartition des tâches”, commente les experts de la BADAC dans un article publié samedi sur le site internet de la base de données.

“Le Matin Dimanche”/”SonntagsZeitung”:

En plein conflit ukrainien, les Russes ont acheté des filets de camouflages high-tech suisses. Malgré les sanctions internationales, un contrat record de 91 millions de francs a été honoré. D’après l’ordonnance sur les sanctions, les contrats signés avant août 2014 ne tombent pas sous le coup des restrictions. Et ce contrat est antérieur. Un premier lot d’une valeur de 54 millions est parti le 16 octobre 2014 et un second, pour 37 millions, le 12 décembre. Jamais la Suisse n’a vendu autant de matériel militaire à une société russe.

“Le Matin Dimanche”:

De nouvelles plaintes contre Yves Bouvier, le patron de Natural Le Coultre, seraient imminentes. Elles pourraient tomber la semaine prochaine et émaneraient de sociétés ou de trusts appartenant à des collectionneurs asiatiques. Ces plaintes porteraient sur les mêmes faits que ce qui lui est reproché à Monaco. La collaboration et la coordination avec d’autres victimes ont commencé, a indiqué Me Tetiana Bersheda, l’avocate des entités liées à la famille Rybolovlev. Yves Bouvier a été mis en examen par la justice monégasque pour “escroqueries” et “complicité de blanchiment”. Il est accusé par l’oligarque russe Dmitri Rybolovlev d’avoir surfacturé des toiles de grands maîtres qu’il lui achetait.

“Le Matin Dimanche”/”SonntagsZeitung”:

En quelques semaines, des dizaines de sociétés suisses ont déjà annoncé le transfert de leurs activités à cause du franc fort. Au hit-parade des pays les plus prisés de ce tourisme économique, on trouve en première place les pays de l’Est, Pologne et Roumanie en tête. Suivent de près la Chine, Singapour, Hongkong et la Grande-Bretagne. Au niveau du secteur tertiaire (informatique ou comptabilité), l’Inde, Israël et le Brésil jouent aussi un rôle important. “En Suisse, une entreprise sur cinq est désormais menacée” par la mondialisation, relève Hans Hess, président de la faîtière de l’industrie des machines Swissmem.

“NZZ am Sonntag”:

Plusieurs régions allemandes espèrent profiter des impacts du franc fort. Elles lorgnent du côté des entreprises suisses avec l’espoir de faire profiter leur économie de la disparition du taux plancher. La région de Lausitz, entre Berlin et Dresde, a organisé un événement pour tenter de séduire les firmes helvétiques. Cottbus, qui appartient à la région de Lausitz, paie jusqu’à 360’000 euros les intermédiaires qui réussissent à ramener des entreprises. Quant à la région frontalière de Bade-Würtemberg, où environ 100 sociétés helvétiques se sont installées par année en trois ans, ou la région autrichienne de Voralberg, elles disent ressentir davantage d’intérêt de la part des firmes suisses.

“Zentralschweiz am Sonntag”:

L’investisseur égyptien Samih Sawiris semble s’intéresser à entrer au capital du tour-opérateur Kuoni. La société mise en vente possède “quelques éléments qui conviendraient très bien au groupe FTI”. Mais une telle opération dépend de si Kuoni ne recherche qu’un seul acheteur ou pas. Et de si l’hôtel de luxe “Chedi” de l’Egyptien enregistre ou non un bénéfice pour la première fois de son histoire. M. Sawiris ne donne toutefois pas d’estimation.

“SonntagsBlick”:

L’Office fédéral des routes (OFROU) examine actuellement si et, le cas échéant, comment la loi sur la sécurité routière doit être adaptée afin de permettre aux voitures sans chauffeurs de circuler dans les rues suisses. Le développement constant des systèmes d’assistance, qui maîtrisent toujours plus de fonctions pour la conduite des véhicules, induisent de nombreuses questions sur les devoirs et la formation des automobilistes ainsi que les règles de la circulation. La ministre des transports Doris Leuthard propose une phase-test.

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