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Dominik Meichtry 16e des séries du 200 m libre

(Keystone-ATS) JO 2012 – Dominik Meichtry s’est qualifié de justesse pour les demi-finales du 200 m libre, prévues ce soir dans l’Aquatics Center du parc olympique de Londres.
Le St-Gallois, 6e dans la discipline aux JO de Pékin 2008, a décroché la 16e et dernière place qualificative avec 0”17 d’avance sur le 17e Blake Worsley (Can). Il a tout de même signé, en 1’47”97, son meilleur chrono de l’année. Sacré samedi sur 400 m libre, le Chinois Sun Yang a réussi le meilleur temps des séries en 1’46”24.
“L’important, c’est de m’être qualifié. Je me réjouis de prendre part à ces demi-finales, où je n’aurais rien à perdre”, lâchait Dominik Meichtry qui a, comme (trop) souvent, péché dans sa dernière longueur de bassin. En tête après 50 puis 100 mètres dans une série où figurait notamment le recordman du monde Paul Biedermann, encore 2e après 150 mètres, il manquait totalement son dernier virage avant de se désunir quelque peu.
Le Californien d’adoption devra vraisemblablement nager en moins de 1’47” pour atteindre son objectif, à savoir une place en finale. Son meilleur chrono réalisé sans combinaison est de 1’47”02. Ce temps lui avait permis de prendre la 7e place de la finale des Mondiaux 2011 à Shanghaï. “Il faudra peut-être même réussir 1’46”80 pour passer. Mais j’y crois. Sinon, je ne serais pas là”, soulignait-il.
Les séries matinales ont par ailleurs été marquées par l’élimination de Laure Manaudou dans les séries du 100 m dos. La Française de 25 ans est venue à Londres prête à croire au miracle, mais il ne s’est pas produit dimanche: dernière de sa série et 22e temps de ces qualifications en 1’01”03, elle n’a pu se hisser en demi-finale de ce qui était, sur le papier, sa meilleure épreuve puisqu’elle affichait le 10e temps des engagées.
“J’ai fait une erreur de débutante, j’ai regardé les autres filles. Cela prouve que quand on reste trois ans sans nager, il faut tout réapprendre”, expliquait la championne olympique 2004 du 400 m libre. Elle présentait cependant un visage autrement détendu que les larmes amères des Jeux de Pékin, où elle avait pris l’eau, sportivement et mentalement. “Avoir une famille vous protège des contre-performances. Ma fille m’a regardée à la télévision. Elle est heureuse de m’avoir vue. Elle ne sait pas quel temps j’ai réalisé et elle s’en moque”, confiait la Française, qui a encore deux épreuves à son programme (200 m dos et 4×100 m 4 nages).

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