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EgyptAir: les boîtes noires du A320 cesseront d’émettre le 24 juin

Le signal de l'une des deux boîtes noires de l'Airbus A320 d'EgyptAir a été détecté entre la Crète et le nord de l'Egypte (archives). KEYSTONE/AP/SALVATORE CAVALLI sda-ats

(Keystone-ATS) Les boîtes noires de l’avion d’EgyptAir qui a disparu en Méditerranée le 19 mai cesseront d’émettre le 24 juin, a indiqué lundi la commission d’enquête égyptienne. Les investigations pour tenter de déterminer les causes de l’accident se poursuivent.

L’Airbus A320 reliant Paris au Caire s’est abîmé en mer le 19 mai avec 66 occupants, dont 40 Egyptiens et 15 Français, après avoir soudainement disparu des écrans radar, pour des raisons encore indéterminées.

Les boîtes noires ont une durée d’émission en immersion d’environ un mois. Elles devraient émettre jusqu’au 24 juin, affirme la commission d’enquête dans un communiqué du ministère égyptien de l’aviation civile.

Selon le communiqué, les enquêteurs égyptiens ont accepté une demande américaine du conseil national de la sécurité des transports de participer à l’enquête.

Plusieurs virages

Les enquêteurs égyptiens ont d’autre part confirmé – ce qu’avaient déjà dit les autorités grecques – que l’appareil avait effectué un virage de 90 degrés à gauche puis de 360 degrés à droite avant sa chute.

Un bateau de la compagnie française Deep Ocean Search (DOS), équipé d’un robot sous-marin capable de localiser et récupérer à grande profondeur les boîtes noires, est arrivé le 9 juin en Egypte pour rejoindre la zone du crash entre l’île grecque de Crète et l’Egypte, selon les autorités égyptiennes et les enquêteurs français.

Un bâtiment de la marine française, le Laplace, avait détecté le 1er juin le signal d’une des boîtes noires entre la Crète et la côte nord de l’Egypte.

L’hypothèse de l’attentat, initialement mise en avant par l’Egypte, a cédé du terrain au profit de celle de l’incident technique. Des alertes automatiques avaient en effet été émises par l’appareil deux minutes avant sa chute, signalant de la fumée dans le cockpit et une défaillance de l’ordinateur gérant les commandes.

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