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Erwin Sperisen a décidé de ne pas répondre aux questions

Erwin Sperisen entouré de ses deux avocats Florian Baier (à gauche) et Giorgio Campa (a droite) sortent du Palais de justice de Genève. KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI sda-ats

(Keystone-ATS) Erwin Sperisen, ancien chef de la police nationale du Guatemala, a décidé de garder le silence lors de son troisième procès pour assassinats qui s’est ouvert lundi à Genève. “Tout ce que j’ai dit a été retourné contre moi”, s’est-il justifié.

“J’ai montré de la disponibilité pour collaborer avec le Ministère public et je me suis fait traiter comme un homme en fuite”, a expliqué Erwin Sperisen devant la Chambre pénale d’appel et de révision de Genève. “Tout ce que j’avais à dire, je l’ai déjà dit et vous pouvez vous référer à mes déclarations précédentes”.

A la suite de ces déclarations, la présidente du tribunal a décidé de suspendre l’audience qui reprendra mardi avec l’interrogatoire des deux enquêteurs de la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (CICIG). Il s’agit des deux seuls témoins à ce procès.

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