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Fabian Cancellara est là pour gagner

(Keystone-ATS) JO 2012 – Médaillé d’argent de la course en ligne lors de la première journée de compétition à Pékin, Fabian Cancellara rêve de faire encore mieux samedi aux JO de Londres.
“J’aurais une panoplie complète si je terminais troisième. Mais je ne suis pas là pour ça. Je suis là pour donner le meilleur de moi-même afin de m’imposer”, soulignait en conférence de presse le champion olympique 2008 du contre-la-montre, qui défendra ce titre le 1er août.
Seul Suisse en lice quatre ans plus tôt à Pékin, Spartacus aura cette fois-ci un quatuor à son service avec Michael Albasini, Gregory Rast, Martin Elmiger et Michael Schär en équipiers dévoués. Ce ne sera pas de trop tant la tâche s’annonce difficile sur un parcours de 250 km dont la principale difficulté – la Box Hill, montée de 3 km à 5 % de moyenne à grimper neuf fois dont la dernière à 40 km de l’arrivée – est loin d’être insurmontable pour les meilleurs sprinters.
La Grande-Bretagne, avec une “dream team” construite autour du grandissime favori Mark Cavendish, et l’Allemagne d’André Greipel feront en effet tout pour que le titre se dispute au sprint sur The Mall, l’avenue menant à Buckingham Palace. “Il faudra durcir la course dès le départ pour fatiguer au maximum ces deux équipes, explique Fabian Cancellara. Il n’y a que cinq coureurs aux maximum par nation, et les équipes peuvent rapidement en perdre deux ou trois.”
“Il faudra être concentré du premier au dernier kilomètre. Il y aura certainement des opportunités pour attaquer. Et nous ne sommes pas la seule équipe à ne pas avoir de grand sprinter. Des alliances de circonstance se produiront, assurait Fabian Cancellara. Il faudra simplement avoir les jambes.”
Le quadruple champion du monde du contre-la-montre aborde en tout cas en toute sérénité ces joutes londoniennes. “J’ai pu assister à la naissance de ma fille (réd: le 13 juillet), et ce fut une grande journée. Elle a été fiévreuse et cela m’a rendu nerveux, mais ça va mieux désormais. Je suis désormais encore plus relax que lorsque j’avais quitté le Tour de France. J’ai un bon feeling. La naissance d’Elina m’a donné une force et une motivation supplémentaires.”

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