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Fabian Schär: “la pression était énorme”

(Keystone-ATS) “La pression était énorme samedi. On parlait depuis des mois de ce match. Un match que l’on devait impérativement gagner.” Buteur à Lens, Fabian Schär est, comme ses coéquipiers, désormais en paix.

“Nous sommes contents que ce match soit derrière nous”, avoue le Saint-Gallois qui regrette bien sûr le manque de maîtrise affiché par l’équipe de Suisse lors de ce derby contre l’Albanie. A onze contre dix, les Suisses n’auraient jamais dû connaître autant de frayeurs en fin de rencontre. “Après l’ouverture du score, nous avons commis l’erreur de laisser les Albanais revenir dans le match. Il aurait fallu enfoncer le clou, reconnaît-il. Il est vrai toutefois que nous avons eu des occasions pour inscrire ce 2-0…”

Revenu samedi soir à Montpellier, le Saint-Gallois se projette bien sûr déjà sur le match de mercredi à Paris face à la Roumanie. “Nous avons regardé le match des Roumains face à la France vendredi soir. On a tout de suite compris qu’il n’est pas aisé de jouer contre une telle équipe, dit-il. Ce match s’annonce compliqué. Nous devons encore monter en puissance pour obtenir un résultat.”

Pour Fabian Schär, deux facteurs plaident en la faveur de l’équipe de Suisse. Elle est, d’une part, capable de “rébellion” au cours d’un match comme elle l’a démontré à plusieurs reprises, notamment en septembre dernier face à la Slovénie. “Savoir que nous pouvons retourner des matches te procure une immense confiance”, souligne le défenseur de Hoffenheim. La Suisse possède, d’autre part, un gardien de “classe mondiale” en la personne de Yann Sommer comme le précise Fabian Schär. “J’ai joué avec Yann à Bale. On sait que l’on peut à 100 % se fier à lui, dit-il. Aujourd’hui, je suis heureux de disputer un Euro devant un tel gardien !”

Outre son jeu de tête devant la cage adverse, Fabian Schär possède une autre qualité dans le domaine offensif: sa faculté de transformer les penalties. Il n’est toutefois pas l’un des trois tireurs désignés par Vladimir Petkovic dans cette phase finale. Le coach a jeté son dévolu sur Rodriguez, Xhaka et Dzemaili. “C’est l’un de nous trois qui sera chargé de tirer les penalties, précise Ricardo Rodriguez. On décidera sur l’instant lequel de nous trois assumera cette responsabilité.” Tout indique que Rodriguez, le tireur no 1 dans son club de Wolfsburg, sera l’homme chargé de succéder à Gökhan Inler dans cet exercice si particulier.

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