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Federer passe en trois sets

(Keystone-ATS) Roger Federer (no 2) maîtrise pour l’heure son sujet à Melbourne.

Le Bâlois s’est qualifié sans trop trembler pour les 16es de finale de l’Open d’Australie, dominant Jan-Lennard Struff (ATP 55) 6-4 6-4 7-6 (7/4) en 1h55′. Le tenant du trophée retrouvera samedi au 3e tour Richard Gasquet (no 29), qu’il a battu à 16 reprises en 18 duels. S’il évolue dans le même registre que dans ses deux premiers matches, il ne devrait pas rencontrer trop de difficultés face au Français: il reste sur huit succès, tous acquis sans lâcher le moindre set. Et sa dernière défaite face au Biterrois remonte au printemps 2011, sur la terre battue de Rome.

Ravi de se retrouver au “frais” dans la Rod Laver Arena – même si le thermomètre indiquait encore plus de 30 degrés à 22 heures ! -, Roger Federer a témoigné d’un certain brio face au grand Struff (1m97). Impérial dans les deux premières manches, il a également su composer avec cette baisse de régime subie au troisième set, dans lequel il a perdu son seul jeu de service de la soirée pour se retrouver mené 1-3.

“Je savais que je devais avant tout me montrer solide sur mes jeux de service, et espérer pouvoir saisir ma chance à la relance”, a expliqué sur le court Roger Federer, qui s’attendait à un match compliqué. Interrogé par Jim Courier concernant la programmation d’une journée caniculaire, il n’a pas botté en touche: “Je suis l’un des soixante gars ayant demandé à jouer ce soir”, a-t-il répliqué. Mais a-t-il été privilégié? “Peut-être”, a-t-il souri, avant de se dire ravi d’avoir pu garder le même rythme avec cette deuxième session de nuit consécutive.

Très offensif, Jan-Lennard Struff a offert une belle réplique, prenant tous les risques. Mais l’Allemand a commis trop de fautes pour espérer faire véritablement douter le maître. Il a, surtout, concédé le break trop rapidement dans le premier set. Roger Federer s’emparait ainsi du service adverse dès le cinquième jeu, sur un passing de coup droit gagnant, après avoir manqué une première opportunité à 1-1.

Le Bâlois de 36 ans a également fait pratiquement ce qu’il voulait dans la deuxième manche, signant le break à 3-3, cette fois-ci sur un passing de revers gagnant. Et il n’a pas laissé Jan-Lennard Struff prendre confiance dans le troisième set, le seul dans lequel il a dû faire face à des balles de break. Il effaçait son break de retard dès le cinquième jeu avant de recoller à 3-3, avant de dominer les débats dans le jeu décisif où il a su élever son niveau de jeu.

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