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Federer se qualifie et égale deux records

(Keystone-ATS) Roger Federer n’a pas traîné pour écarter Steve Johnson à Wimbledon (6-2 6-3 7-5). Cela lui a permis de se qualifier pour les quarts de finale, mais aussi d’ajouter deux records à son palmarès.

Le Bâlois a glané lundi un 306e succès en Grand Chelem, égalant la prestigieuse marque de Martina Navratilova. Il est également devenu le recordman de quarts de finale à Wimbledon (14) dans l’ère Open, rejoignant Jimmy Connors en tête de liste.

Le seul nombre qui intéresse Roger Federer reste toutefois le 18, comme ce 18e titre en Grand Chelem après lequel il court depuis quatre ans et son sacre sur ce même gazon londonien. Et tous les signaux sont quasiment au… vert pour cette fin d’édition 2016.

Le no 3 mondial reste certes sous la menace de son dos, qui lui a pourri une bonne partie de la saison, mais plus de Novak Djokovic, éliminé dès le 3e tour. Privé de son bourreau des deux dernières années, à chaque fois en finale, Roger Federer a encore toutefois de nombreux obstacles à franchir.

A commencer par celui proposé par Marin Cilic (no 9) en quart de finale. Le Croate, vainqueur par abandon lundi face à Kei Nishikori (no 5), sait très bien comment s’y prendre pour briser les rêves de Roger Federer. Il y a deux ans en demi-finale de l’US Open, il avait écarté le Bâlois, dont la voie semblait pourtant libre jusqu’au titre après l’élimination prématurée de… Novak Djokovic.

Et même si Marin Cilic ne l’a battu que cette fois-ci en sept confrontations, il va représenter un test sérieux pour le septuple vainqueur, mercredi en quart de finale.

Roger Federer n’aura en tout cas pas la vie autant facile que lors de ses quatre premiers tours. Après les sans-grade Guido Pella, Marcus Willis et Daniel Evans, le Bâlois n’a pas davantage tremblé contre l’Américain Steve Johnson (ATP 29), titré récemment sur le gazon de Nottingham et qui restait sur huit victoires.

Doté d’une bonne combinaison service – coup droit, mais faible en revers, le Californien de 26 ans n’a fait illusion qu’en menant 3-1 dans le troisième set, lorsque Roger Federer a connu un petit relâchement. Le no 3 mondial a immédiatement refait son retard, avant de signer le break décisif à 5-5 et de boucler la partie sur le jeu suivant, sur un ace en deuxième balle et après seulement 1h36 de match.

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