Fischer: “J’ai sorti Hiller pour donner un signe”

(Keystone-ATS) La Suisse a infligé sa première défaite au Canada lors du Championnat du monde à Paris. Les Suisses se sont imposés 3-2 ap. Ils n’avaient plus battu les Canadiens depuis Stockholm en 2013.

Deux hommes ont symbolisé à merveille la première victoire suisse contre un membre du top 6 depuis le succès 1-0 contre la République tchèque aux Jeux de Sotchi: Fabrice Herzog et Leonardo Genoni.

La Suisse du hockey a véritablement découvert le potentiel de l’attaquant des Zurich Lions, formé à Zoug. Treizième attaquant au début du tournoi, il a réussi à se faire sa place au détriment d’un Denis Malgin, décevant. “C’est grandiose d’avoir pu encore retourner le match en notre faveur. Après le premier but, l’énergie est revenue. Si on m’avait dit avant le match que je pourrais marquer deux buts contre le Canada, je n’y aurais pas cru. Mais c’est vraiment une sensation extraordinaire.”

L’autre héros de la soirée, Genoni n’avait pas commencé le match et ne pensait pas devoir entrer si tôt dans la partie. “Ce n’est pas beau quand un gardien doit être remplacé si vite. Mais comme backup, on doit être prêt si on a besoin de toi. Notre premier but nous a redonné un retour de flamme. Mais la victoire ne sert à rien, si on ne continue pas dans ce tournoi.”

Ce remplacement du gardien Jonas Hiller, après le 0-2 à la 7e minute, a suscité beaucoup de questions. Le coach national Patrick Fischer y a répondu franchement: “J’ai sorti Jonas (Hiller) pas en raison de fautes. Je voulais donner un signe à l’équipe pour qu’elle se révolte. Au troisième tiers-temps, nous avons commencé à nous battre. C’était notre soirée. Je suis très heureux aussi pour Fabrice (Herzog). Il avait connu un début difficile dans le tournoi comme treizième attaquant.”