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GP de Belgique: un coup dans l’eau

(Keystone-ATS) Automobilisme – La pluie qui est tombée sur Spa sans discontinuer vendredi a complètement gâché les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Belgique.
S’ils sont tous sortis le matin pour la première séance d’essais, beaucoup ont renoncé à le faire l’après-midi. Et ceux qui ont brièvement quitté les stands en fin de séance n’ont pas réalisé de véritables tours chronométrés, roulant à faible allure. Le douzième des vingt Grands Prix de la saison n’a donc pas encore vraiment débuté.
Avec un thermomètre affichant 11 degrés, des trombes d’eau arrosant tout le circuit et du vent jusqu’à 75 km/h, il a fait un temps à ne pas mettre une monoplace dehors. Au grand dam des quelques milliers de spectateurs réfugiés sous leurs parapluies en bord de circuit.
“Rouler n’aurait pas beaucoup de sens”, a déclaré l’Espagnol Fernando Alonso. Le pilote Ferrari, actuel leader du championnat, n’a effectué que quatre tours, au ralenti (2’40”749), le matin, avant de faire trois tours l’après-midi, plus lentement encore…
Pour l’anecdote, c’est le Français Charles Pic (Marussia) qui a réalisé le meilleur temps de cette deuxième séance, en 2’49”354. Seuls dix pilotes ont été chronométrés mais tous ont roulé au ralenti.
Personne n’a donc amélioré le chrono réalisé en matinée par le Japonais Kamui Kobayashi en 2’11”389. Mais, dans ces conditions, ce temps du pilote Sauber n’a que peu de valeur.
Samedi devrait être sec. Les services météo belges n’excluent pas quelques averses durant la course dimanche.

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