Harcèlement: Michael Douglas et James Franco rejettent des accusations
(Keystone-ATS) L’acteur américain Michael Douglas a pris les devants en rejetant, avant même qu’elles ne soient publiques, des accusations de comportement sexuel inapproprié il y a 32 ans. Son compatriote James Franco nie de son côté être coupable dans une autre affaire.
Nouvelle semaine, nouvelle avalanche d’accusations aux Etats-Unis dans le sillage de l’affaire Weinstein qui a ouvert les vannes fin 2017. Après des Golden Globes organisés à Hollywood sous le sceau de la défense des femmes, Michael Douglas, 73 ans, se retrouve à son tour visé par des accusations. Sauf qu’il a cette fois décidé de s’exprimer avant son accusatrice, dans le magazine spécialisé Deadline qui parle d'”initiative préventive”.
Cette femme, dont le nom n’est pas révélé, “affirme que je me suis masturbé devant elle”, explique Michael Douglas dans cet entretien publié en ligne mardi soir. “Je ne sais même pas par où commencer. C’est un mensonge total, une invention, il n’y a aucune vérité là-dedans”.
“C’est extrêmement douloureux”, poursuit l’acteur deux fois oscarisé âgé de 73 ans, fils de la légende du cinéma Kirk Douglas. “Je n’ai pas de cadavres dans le placard, ou personne d’autre qui fasse de révélation ou dise la même chose. J’ai du mal à comprendre pourquoi, après 32 ans, cela sort maintenant”. L’acteur explique avoir décidé de témoigner dans Deadline quand il a appris que ces accusations allaient être publiées ailleurs.
Elues en noir au Congrès
De son côté, l’acteur James Franco est visé depuis dimanche par des accusations de comportements sexuels inappropriés avancées sur les réseaux sociaux, notamment par une actrice, Ally Sheedy. “Je ne sais absolument pas ce que j’ai fait à Ally Sheedy” avec qui il a travaillé au théâtre, a réagi James Franco. Plus largement, James Franco a rejeté toutes ces accusations récentes, dont celle d’une autre actrice, Violet Paley.
Par ailleurs, plusieurs élues démocrates du Congrès américain seront vêtues de noir lors du discours sur l’état de l’Union du président Donald Trump le 30 janvier, geste de solidarité envers les femmes victimes d’abus et de harcèlement sexuels.
