Hausse des primes pour 2/3 des assurés Supra repris par Assura
(Keystone-ATS) Assura a envoyé vendredi ses propositions de contrat aux 72’000 assurés de Supra qu’elle a repris après la mise en faillite de cette assurance complémentaire. Près des deux tiers des assurés verront leurs primes augmenter. Ils ont jusqu’au 8 janvier pour se décider.
Les titulaires d’une assurance complémentaire chez Supra “recevront dès samedi leur nouveau contrat d’assurance complémentaire et les documents annexes”, a annoncé vendredi Assura dans un communiqué. L’assureur, qui appartient au même groupe que Supra, avait jusqu’à mardi pour faire une proposition aux assurés laissés en rade par la mise en faillite de leur assurance complémentaire le 14 novembre.
Pas d’examen de santé
Les personnes concernées pourront résilier ou modifier leur contrat jusqu’au 8 janvier. Assura SA leur a proposé une couverture “la plus proche possible de celle dont ils bénéficiaient auprès de Supra” et les admettra sans examen de santé, a précisé la société.
Au total, 14’600 assurés (20,3%) profiteront d’une baisse des primes, 11’600 (16,2%) continueront de payer le même montant en 2013. Mais les 45’700 autres (63,5%) verront leurs primes augmenter.
Pour 38,7% des assurés, la hausse sera inférieure à 20 francs; 8,3% devront payer de 20 à 50 francs de plus; l’augmentation sera de 50 à 100 francs pour 10,4% des assurés et de plus de 100 francs pour 6,1%.
Primes trop basses chez Supra
“Pendant de nombreuses années, la plupart des assurés de Supra Assurances SA ont bénéficié de primes significativement trop basses en raison de la garantie du maintien de l’âge d’entrée qui leur était accordée”, rappelle Assura. “De même, des rabais trop importants en matière d’assurances collectives ont également été offerts”.
Pour atténuer les hausses de plus de 20 francs subies par 17’800 assurés, Assura a élaboré “en accord avec la FINMA un programme spécial de rabais financé par des fonds provenant de la liquidation de Supra Assurances SA”. Des réductions de primes seront accordées pendant quatre ans à “de nombreux assurés au bénéfice d’une couverture d’hospitalisation en privé ou demi-privé”.
