Des perspectives suisses en 10 langues

Hommages royaux pour le centenaire de la bataille de Passchendaele

Kate (à gauche), son époux, le prince William, le roi des Belges, Philippe, et la reine Mathilde ont assisté au Last Post à la porte de Menin. KEYSTONE/EPA/STEPHANIE LECOCQ sda-ats

(Keystone-ATS) Les souverains belges et la famille royale britannique ont commémoré dimanche le centenaire de la bataille de Passchendaele, un des pires carnages de la première guerre mondiale, en Flandre-Occidentale. Les cérémonies doivent se poursuivre lundi.

Elles ont débuté dimanche soir à Ypres, près du village de Passchendaele (ou Passendale), avec le traditionnel rituel du Last Post (“Le dernier appel”), la sonnerie aux morts en mémoire des soldats britanniques, à la porte de Menin.

Le roi des Belges, Philippe, et la reine Mathilde ont assisté à cet hommage dans la ville flamande en compagnie du prince d’Angleterre William et de son épouse Kate.

“Membres de nos familles, de nos régiments et de nos nations, ils ont tous sacrifié quelque chose pour que nous puissions vivre aujourd’hui”, a déclaré le prince William, devant quelque 200 descendants de combattants rassemblés à Ypres.

Centaines de milliers de morts

Aujourd’hui, la porte de Menin, un imposant bâtiment en forme de double arche construit après la guerre honore la mémoire des soldats du Commonwealth tombés à Ypres et qui n’ont “pas de tombe connue”. Quelque 55’000 noms sont gravés sur les hauts murs blancs du monument.

Lundi, le couple royal belge et le duc et la duchesse de Cambridge participeront, aux côtés du prince Charles et de la première ministre britannique Theresa May, à l’anniversaire de la bataille de Passchendaele.

Appelée aussi “troisième bataille d’Ypres”, la bataille de Passchendaele a opposé les forces alliées, principalement britanniques, canadiennes et australiennes, à l’armée allemande du 31 juillet au 6 novembre 1917, sur un champ de bataille transformé en immense bourbier par la pluie et les obus.

L’objectif était de chasser les Allemands des ports belges de la mer Manche, devenus des bases pour les U-Boots qui menaçaient les côtes anglaises. Le bilan de l’offensive britannique sera l’un des plus sanglants de la guerre d’usure sur le front occidental, avec plus de 250’000 tués côté britannique, au moins autant côté allemand. Après 100 jours de combat, la ligne de front est enfoncée de seulement 8 km.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision