Ibrahim Maalouf a fait sonner la dernière note du 34ème Cully Jazz

(Keystone-ATS) Le Cully Jazz a attiré plus de 55’000 personnes malgré une météo capricieuse. Douze concerts du festival “in” ont affiché complet. Les prestations de Wayne Shorter, Ibrahim Maalouf et Chucho Valdés resteront parmi les moments forts de cette 34e édition.

Le nombre de billets vendus est en léger recul, à 13’300 contre 14’300 l’an dernier. Globalement, la billetterie a “bien marché”, a déclaré à l’ats le codirecteur Jean-Yves Cavin. “Comme nous avons eu plus de sold out sur la grande scène, le résultat financier devrait être proche de l’équilibre”, a-t-il expliqué.

Les caveaux étaient bien remplis, mais, météo oblige, les rues du bourg beaucoup moins. “Le public est venu pour écouter de la musique. Ce qui nous a un peu manqué, ce sont les gens qui se baladent sur le site. C’est aussi l’identité du festival”, a relevé M. Cavin.

Durant neuf jours, le Cully Jazz a mêlé standards et découvertes, têtes d’affiche et nouvelle génération. L’édition s’est ouverte avec les jumelles franco-cubaines de Ibeyi et s’est terminée, samedi soir, avec le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf.

Légende du jazz

“Wayne Shorter nous a offert un très beau moment. Rien que de le voir, on sent la légende du jazz”, a confié Jean-Yves Cavin. Parmi les découvertes, au Next Step, le pianiste touche-à-tout Chassol a transporté les spectateurs en plein cœur de la Martinique.

Au Temple, le concert de deux jeunes Alémaniques, Tobias Preisig et Stefan Rusconi, “nous a beaucoup touchés”, a ajouté le codirecteur. Ce duo orgue-violon est venu présenter son dernier opus enregistré en juillet 2014 dans les mêmes lieux, résultat “d’une belle histoire entre des musiciens et le festival”, a ajouté M. Cavin.

En marge des concerts, le festival proposait aussi une série d’activités comme des balades musicales, un concert dans le noir ou une chasse au trésor, qui a attiré 600 personnes. La 35e édition du Cully Jazz Festival se tiendra du 31 mars au 8 avril 2017.