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James Bond de retour dans “007 Spectre”, avant-première à Londres

(Keystone-ATS) Le plus célèbre espion de sa Majesté, James Bond, est de retour sur les écrans avec “Spectre”, sa 24e mission au cinéma. L’avant-première a été célébrée en grande pompe lundi soir à Londres, en présence de membres de la famille royale.

Le prince William, son épouse Kate et son frère le prince Harry ont assisté au lancement mondial des dernières aventures de l’agent britannique, dans le cadre majestueux du Royal Albert Hall. Le film sortait en même temps dans des centaines de salles en Grande-Bretagne et en Irlande.

Largement acclamé par la critique, “Spectre” est dirigé par le réalisateur Sam Mendes tandis que le légendaire 007 est interprété pour la quatrième fois par le Britannique Daniel Craig, 47 ans, après “Casino Royale” (2006), “Quantum of Solace” (2008) et “Skyfall” (2012).

“Je suis impatient que les gens puissent voir le film. Je déteste me voir à l’écran mais j’adore jouer James Bond”, a déclaré Daniel Craig en arrivant à l’avant-première, avant de prendre la pose entre Monica Bellucci et de Léa Seydoux. “C’est incroyable de faire partie de la tradition”, a confié Monica Bellucci, 51 ans, qui joue Lucie Sciarra, veuve d’un célèbre criminel, et interprète la James Bond girl la plus âgée de la saga.

Un énorme défi

“C’est un rêve qui devient réalité, je ne sais pas si je suis une Bond girl, je suis juste une blonde girl”, a plaisanté la comédienne française Léa Seydoux, qui tient le rôle de Madeleine Swann, psychologue et fille de M. White, ennemi de Bond dans “Casino Royale” et “Quantum of Solace”.

“On a sué sang et eau sur ce film, je suis très ému d’être là ce soir et un peu soulagé aussi”, a glissé pour finir le réalisateur Sam Mendes.

Car comme le rappelait récemment Daniel Craig: “faire un film après ‘Skyfall’ fut un énorme défi”, puisque le dernier opus fut aussi le plus lucratif de toute la saga, rapportant plus d’un milliard de dollars au box-office.

Organisation criminelle

Le titre des nouvelles aventures cinématographiques de Bond fait référence à l’organisation criminelle “Special Executive for Counter-intelligence, Terrorism Revenge and Extortion” (SPECTRE). Apparue dès le premier James Bond sur grand écran en 1962, cette organisation avait disparu des films de 007 dès 1971 (“Les diamants sont éternels”), en raison d’un différend sur les droits, réglé il y a seulement deux ans.

“On attendait avec impatience de pouvoir ressusciter Spectre”, a souligné Daniel Craig lundi.

Tourné en Angleterre, en Italie, en Autriche, au Mexique et au Maroc, “Spectre” rassemble tous les ingrédients traditionnels des films de Bond: des scènes de course-poursuite, un méchant mégalomane – joué par l’acteur autrichien deux fois oscarisé Christoph Waltz – des James Bond girls sensuelles, d’étonnants gadgets et des dialogues pleins d’humour.

Y aura-t-il un cinquième Bond-Craig ? Le sixième acteur à incarner l’espion imaginé par Ian Fleming, tenu par contrat, a laissé planer le doute dans une interview donnée début octobre au magazine Time Out.

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