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Jean Christophe Schwaab quitte le National pour son enfant

Jean Christophe Schwaab était membre du Conseil national depuis 2011 (Archives). KEYSTONE/ANTHONY ANEX sda-ats

(Keystone-ATS) Jean Christophe Schwaab quittera le Conseil national à la fin de l’année. Il veut avoir plus de temps pour s’occuper de son fils aîné qui souffre d’un trouble du développement.

Député vaudois de 2007 à 2011, au Conseil national depuis six ans, Jean Christophe Schwaab mettra provisoirement la politique entre parenthèses. “J’ai choisi de donner la priorité à mes responsabilités parentales plutôt qu’à mon mandat fédéral”, explique-t-il dans une interview à 24 heures publiée mercredi soir en ligne.

Un choix réfléchi

Ce choix a mûri durant l’été. “Mon fils aîné de sept ans a un trouble du développement. Il a beaucoup de mal à gérer ses émotions et à s’intégrer dans un groupe d’autres enfants, quand bien même il est très sociable”, confie-t-il. La situation s’est péjorée ces six derniers mois, de sorte qu’il ne pourra vraisemblablement plus rester à l’école ordinaire, du moins temporairement.

Le socialiste de 38 ans explique que cette situation exige beaucoup de présence et de disponibilité. Intenable avec un mandat à Berne, où il préside la commission des affaires juridiques. Il conservera son poste de municipal à Bourg-en-Lavaux qui représente environ un 30%. Il explique qu’il va “continuer à suivre l’actualité et se mettre à la recherche d’activités rémunérées, dans le conseil, qui soient compatibles avec mes responsabilités parentales”.

Ne quitte pas la politique

La démission du Conseil national a été une décision difficile à prendre. “C’est une activité que j’adore, et j’ai l’impression de la faire assez bien”, ajoute-t-il. Mais il ne quitte pas définitivement la politique. Il reste municipal. “Et dans quelques années, on verra. Je reste intéressé à la politique cantonale et fédérale. Je ne pense donc pas que c’est une fin définitive”.

Il déplore que les proches aidants ne soient pas davantage soutenus. “Agir par les conventions collectives de travail me semble une très bonne chose”, dit-il. Mais il rappelle que 50% des employés ne sont pas couverts par une CCT. “A mes yeux, il faut donc une modification légale. Mais cela semble très difficile aujourd’hui”.

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