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Législatives dans un Timor-Oriental en difficulté économique

Le président timorais Francisco Guterres et son épouse Cidalia Mozinho glissent leur bulletin dans l'urne à Dili. KEYSTONE/EPA/ANTONIO DASIPARU sda-ats

(Keystone-ATS) Des élections législatives se tiennent samedi au Timor-Oriental. Il s’agit des quatrièmes depuis l’indépendance du pays il y a 15 ans, dans un pays où le développement industriel reste faible en dehors des secteurs pétrolier et gazier.

Plus de 20 partis politiques se disputent les 65 sièges du Parlement unicaméral.

Le Congrès national de reconstruction timoraise (CNRT) présidé par Xanana Gusmao, qui fut le premier président du Timor-Oriental après l’indépendance et fut aussi Premier ministre, est donné favori du scrutin. Les résultats officiels seront publiés le 6 août.

Diversifier l’économie

Le CNRT est membre de la coalition au pouvoir. S’il remporte le scrutin, Xanana Gusmao a promis de poursuivre le développement de l’ancienne colonie portugaise dans l’agriculture et au tourisme, à côté des hydrocarbures.

Le secteur de l’énergie représente environ 60% du produit intérieur brut (PIB) du Timor-Oriental selon les derniers chiffres remontant à 2014 et plus de 90% de ses recettes publiques.

Ces élections législatives, ainsi que la présidentielle de mars dernier qui a vu l’élection d’un autre ancien combattant de l’indépendance Francisco “Lu Olo” Guterres, sont les premières depuis la fin des opérations de maintien de la paix de l’ONU en 2012 dans ce petit Etat 1,2 million d’habitants établi sur la moitié orientale de l’île de Timor.

Envahie et annexé unilatéralement par l’Indonésie voisine en 1975, le Timor-Oriental, pays à majorité catholique, est devenu indépendant en 2002 au terme d’une dure lutte qui a fait de nombreux morts.

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