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L’ère Fischer commence sous de bons auspices

(Keystone-ATS) La Suisse et son nouvel entraîneur Patrick Fischer n’ont pas manqué leurs débuts. A Arosa, la sélection helvétique s’est imposée 2-1 face à la Norvège. Elle affrontera la Slovaquie samedi en finale.

Sans tutoyer le génie, les Suisses ont largement dominé la partie. Mais ils ont montré leurs habituelles carences devant le but adverse, ce qui leur a valu de trembler jusque dans les dernières secondes pour assurer un succès mérité.

Les Suisses ont au moins joué comme leur entraîneur le désirait: avec un tempo élevé et à une haute intensité. Cela a suffi contre une équipe norvégienne gênée aux entournures par un contingent très limité. Les Scandinaves ont évolué avec seulement cinq défenseurs. A ce niveau et à cette altitude, la tâche devenait insurmontable face à des Suisses virevoltants.

Le scénario du match a été idéal pour les Helvètes qui ont pris deux longueurs d’avance dès la 15e minute. Reto Schäppi (Zurich Lions) était servi par Inti Pestoni sur l’ouverture du score (8e). Le Zurichois inscrivait son troisième but sous le maillot national. Il mettait en évidence le travail de la ligne à vocation défensive qu’il formait avec Pestoni et Trachsler. Trois joueurs qui se retrouveront sous le maillot des Lions la saison prochaine.

A la peine en supériorité numérique, les joueurs de Patrick Fischer ont pourtant fait la différence sur une pénalité différée. Les Suisses ont alors parfaitement fait tourner la rondelle autour de la cage de Haugen pour finir par la mettre au fond grâce à Reto Suri, servi par son coéquipier zougois Lino Martschini (15e).

Par la suite, les sélectionnés helvétiques ont été généreux dans l’effort mais sans grande efficacité. Pestoni a gâché une belle occasion (24e) avant que Gregory Hofmann ne perde son duel face au portier norvégien (39e). Le Jurassien bernois fut l’une des déceptions côté helvétique. Il n’a pas paru trouver la bonne alchimie avec Andres Ambühl. Le même constat se répète année après année, il manque un finisseur qui soulagerait l’équipe en donnant un peu de marge au score.

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