L’épouse du Premier ministre malaisien défrise ses critiques
(Keystone-ATS) L’épouse du Premier ministre malaisien, dont le penchant supposé pour le luxe provoque moqueries et quolibets, va une nouvelle fois attirer les reproches ses détracteurs. Elle s’est plainte du tarif de son coiffeur qui a réclamé 1200 ringgits (310 francs) pour une visite à domicile.
Rosmah Mansor, 63 ans, est une figure controversée en Malaisie. ses opposants la disent déconnectée des conditions de vie souvent difficiles de beaucoup de ses compatriotes. Le salaire minimum est de 900 ringgits en Malaisie et n’est que rarement respecté.
L’épouse du Premier ministre Najib Razak a encore nourri la controverse lundi. “Nous devons porter de beaux vêtements dans le cadre de nos fonctions, mais les prix sont beaucoup trop élevés. Pour ceux qui peuvent se le payer, ça va. Mais pas pour les femmes au foyer comme nous, sans revenus”, a-t-elle dit, citée par le site d’informations Malaysian Insider.
Elle a aussi signalé avoir dû verser 1200 ringgits pour une visite à domicile de son coiffeur et 500 ringgits pour une robe sur mesure. Les internautes s’en donnaient à coeur joie mardi sur les réseaux sociaux.
“Dans quel monde elle vit?”, demandait un utilisateur. “Certaines familles doivent vivre avec ce qu’elle dépense pour se teindre les cheveux”. Un autre internaute a ironisé: “j’espère devenir un jour comme vous Rosmah, une pauvre femme au foyer, épouse de fonctionnaire”.
“Spéculations infondées”
Depuis la prise de fonction de son époux en 2009, Rosmah Mansor est régulièrement critiquée pour des virées shopping à l’étranger dont se font écho les médias. Le “New York Times” a notamment rapporté récemment être en possession de factures montrant qu’elle a bénéficié d’achats de bijoux pour des millions de dollars.
Les services du Premier ministre s’étaient refusés à commenter l’article du quotidien américain. “Nous préférons nous abstenir de commenter sur des spéculations infondées au sujet des finances et dépenses privées du Premier ministre et de sa famille”.
