L’homme empoisonné au Novitchok “n’est plus dans un état critique”
(Keystone-ATS) Le Britannique Charlie Rowley, 45 ans, exposé à l’agent innervant Novitchok, “n’est plus dans un état critique”, a annoncé mercredi l’hôpital de Salisbury (sud-ouest de l’Angleterre). Il y est soigné depuis le 30 juin.
“Il n’est plus dans un état critique. Son état est désormais grave mais stable”, a déclaré Lorna Wilkinson, directrice des soins infirmiers de l’établissement, dans un communiqué. L’hôpital avait annoncé mardi que le patient avait repris connaissance.
“Charlie Rowley a fait des progrès supplémentaires dans la nuit”, a précisé Mme Wilkinson. “Il reste encore du chemin à parcourir pour Charlie mais les progrès que nous avons constatés jusqu’à présent nous incitent à l’optimisme”, a-t-elle ajouté.
Enquête en cours
Dans un communiqué distinct, la police a dit avoir pu s’entretenir “brièvement” avec lui “et prévoyait de lui parler à nouveau dans les jours à venir”. La compagne de Charlie Rowley, Dawn Sturgess, elle aussi empoisonnée au Novitchok, est décédée dimanche soir après huit jours d’hospitalisation. Son décès a entraîné l’ouverture d’une enquête pour meurtre.
La police cherchait toujours à découvrir mercredi “quand et où” le couple d’anciens sans-abri a été exposé à “une forte dose” de Novitchok, peut-être après avoir manipulé un objet contaminé. Elle passait au peigne fin plusieurs endroits qu’il a fréquentés, à Salisbury et dans la ville voisine d’Amesbury, où Charlie Rowley avait un appartement.